Législatives 2017 : le taux de participation ou la hantise du Pouvoir et de la classe politique - DIA
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Législatives 2017 : le taux de participation ou la hantise du Pouvoir et de la classe politique

DIA-28 janvier 2017: Les partis politiques et Pouvoir ont la hantise du faible taux de participation aux prochaines élections législatives, prévues le mois de mai 2017. Les législatives représentent le seul rendez-vous électoral qui enregistre le plus faible taux de participation. Ce qui n’est pas le cas des élections locales (communales) et présidentielles, dont le taux de participation demeure meilleur.

Les partis politiques et les ministres du gouvernement multiplient leurs appels pour amener les citoyens à participer aux législatives, soulignant que la crédibilité de ces élections passe par un taux de participation acceptable. Or, ce taux n’arrive jamais à atteindre les 50%, comme ce fut le cas en 2012, ce qui avait alors amené plusieurs parties à appeler à dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN), laquelle est loin de représenter le peuple.

Cette fois-ci encore, le taux de participation aux législative risque d’être encore plus faible en raison du comportement de certains députés et de tout ce qui est rapporté à leur sujet. L’absentéisme des «élus du peuple» aux séances plénières de l’APN est une très mauvaise image que renvoient des députés, lesquels incitent les citoyens à ne pas voter. Le manque de débat contradictoire et la présentation de l’APN comme une simple chambre d’enregistrement où les députés se sont spécialisés dans la fonction de lever la main pour approuver toutes les lois, sont autant d’éléments qui expliquent les faibles taux de participation au vote.

Les salaires que perçoivent les députés et leur gloutonnerie pour bénéficier de plus en plus d’avantages sans pour autant se soucier des préoccupations des citoyens, ont contraint les votants à abandonner les chemins des bureaux de vote.

Aussi, le discours tenu par certains partis sur l’argent sale dépensé pour la députation n’encourage pas le simple citoyen à voter, alors qu’il a du mal à arrondir ses fins de mois. Il faut aussi préciser que le faible taux de participation au vote n’a rien à voir avec le boycott. Autrement dit, le comportement des Algériens ne doit pas être exploité ou récupéré par ceux qui appellent au boycott.

Il faut relever par ailleurs, que les votants algériens adoptent un autre comportement quand il s’agit des élections communales ou présidentielles. Les communales sont considérées comme étant des élections de proximité. Les citoyens ne votent généralement pas pour les candidats des partis, mais pour des candidats de leurs quartiers dont ils connaissent la réputation voire l’affiliation familiale.

Amir Hani

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