Les Algériens sidérés par les chiffres en milliards détournés par les anciens dirigeants du pays - DIA
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Les Algériens sidérés par les chiffres en milliards détournés par les anciens dirigeants du pays

DIA- 05 décembre 2019: Les Algériens qui suivent avec une grande attention le procès sur l’affaire de montage des véhicules en Algérie, sont sidérés par les chiffres avancés par les accusés. Des sommes colossales en milliards de centimes sont avancées, ce qui a choqué les Algériens, dont le Salaire national minimum garanti (SNMG) est de 18 000 DA. De quoi donner le tournis aux jeunes universitaires recrutés dans le cadre de l’emploi des jeunes et qui touchent depuis plusieurs années un salaire de misère oscillant entre 5 000 et 8 000 DA par mois ! 

Et dire que l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait fait peur aux Algériens quand il leur avait signifié qu’ils n’allaient pas toucher leurs salaires du mois de septembre 2017, alors que les oligarques détournaient de l’argent par milliards !

En ce sens, le patron du Groupe Maazou, Ahmed Maazouz, a révélé avoir versé 39 milliards de centimes pour la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika en prévision du 5e mandat avorté. Fares Sellal, fils de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, est actionnaire au sein du groupe Maazouz oùil détient 23% des parts !

Selon Maazouz, Ali Haddad avait déboursé 180 milliards de centimes pour la campagne électorale de Bouteflika pour le 5e mandat et était chargé de la collecte des fonds pour cette campagne.

Le financement de la campagne aux nombreux avantages et à l’exonération d’impôts dont bénéficiaient ces hommes d’affaires proches de Bouteflika. Ces avantages ne concernent que le montage des véhicules en Algérie et le montant dilapidé dans ce créneau s’élève à 11 000 milliards de dollars.

A cet effet, Sellal avait accordé des exonérations fiscales de l’ordre de 2 400 milliards de centimes, alors que le groupe Mazouz avait bénéficié de l’exonération  fiscale de 11 350 milliards de centimes  et le groupe Tahkout 4 800 milliards de centimes.

Les Algériens qui suivent le procès ont du mal à suivre devant cette profusion de chiffres, ce qui explique la fonte des réserves de changes en un temps record.

Amir Hani

 

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