Les dix hommes politiques qui ont marqué l'année 2016 - DIA
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Les dix hommes politiques qui ont marqué l’année 2016

DIA- 31 décembre 2016:  Ils sont nombreux les hommes politiques Algériens qui ont meublé en 2016 la scène nationale. Mais seuls dix d’entre eux ont fait le buzz. Dossier réalisé par Lamine Réda 

Amar Saadani… le tonitruant

L’ex secrétaire général du FLN a bien marqué son passage avec ses déclarations et ses sorties toujours fracassantes les unes que les autres. Il s’en est pris au Général Toufik en l’accusant d’être le « chef des anciens officiers de l’armée française » en Algérie, et qu’il était derrière Rachid Nekkaz qu’il pousse à se présenter à l’élection pour chahuter la campagne du président Bouteflika. Il l’accuse aussi de l’envoyer en France pour enquêter sur les biens des responsables. Il s’en est pris également au chef de cabinet de la Présidence de la République et secrétaire général du RND. A l’adresse d’Ouyahia, Saadani déterre le dossier de la campagne « mains propres », menée dans les années 1990 par le chef de cabinet du président de la république , alors chef de gouvernement. Ce dernier a été ouvertement accusé d’avoir commis de « grandes injustices » en mettant derrière les barreaux des gestionnaires issus de différents secteurs publics. Suite aux polémiques Saadani est poussé discrètement vers la porte de sortie, où il démissionne en octobre dernier.

Djamel Ould Abbas, le médecin réanimateur du FLN 

Personne ne l’attendait à la tête de la première formation politique du pays, après la démission de Saadani. Djamel Ould Abbès est un enfant du système. Diplômé en médecine en Allemagne grâce à une bourse du FLN, il devient à l’indépendance directeur de la santé de la wilaya de Tlemcen. C’est de là que va se construire les liens avec la famille Bouteflika. Dès l’arrivée au pouvoir de ce dernier, Djamel Ould Abbès est intronisé au gouvernement comme ministre de la solidarité. Il restera plus de 12 au gouvernement passant de la solidarité à la santé en 2010. Après sa sortie du gouvernement en 2012, il est désigné par le président comme sénateur dans le tiers présidentiel, avant d’être intronisé comme Secrétaire général du puissant FLN en 2016. Un poste qu’il compte garder en essayant de réconcilier tous les courants redresseurs. Il a choisi de mettre un terme au pouvoir de l’argent dans le plus vieux parti du pays. Son véritable test de vérité c’est les législatives de 2017. 

Ahmed Ouyahia…le « franc-parleur »

A l’approche des prochaines échéances législatives, Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la présidence de la République, et SG du RND fait son retour sur la scène politique en enchainant les meetings. Il arbore un langage franc à l’adresse du peuple et déclare que la situation économique du pays est grave et que prochainement l’Etat se retrouvera dans l’incapacité de payer les salaires des fonctionnaires. Ouyahia s’attaque aux binationaux et incrimine « des parties qui ont un pied ici et un autre là-bas de vouloir déstabiliser le pays ». D’autre part, il n’hésite pas à soutenir ses amis (Haddad, Lamamra) et à tacler ses ennemis (Benghabrit).

Abderezzak Mokri…l’Erdogan Algérien

Abderezzak Mokri, président du MSP s’active tant bien que mal à l’approche des prochaines législatives. Il s’agit d’abord pour lui de sortir de la mauvaise passe dans laquelle il se trouve depuis ses derniers revers électoraux. Le temps est aux alliances entre partis. Mokri cherche la composante gagnante. Ses déplacements récurrents en Turquie et son suivisme du Président Turque « Tayeb Erdogan » suscite moult interrogations.

Moussa Touati…le premier politique Algérien en grève de la faim

Le président du parti FNA, a récemment entamé une grève de la faim. Ce qui est une première pour un homme politique en Algérie. Selon M.Touati les autorités locales et à leur tête le P/APC de Médéa ont démoli sans préavis un mur qu’il a érigé à l’entrée de sa propriété située dans un quartier résidentiel de la ville, dénonçant ainsi des provocations politiques de la part des militants du RND.

Chakib Khelil…le come.back

On a également assisté au retour en force de l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil. Cité dans l’affaire de corruption Sonatrach2, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le procureur général prés la cour d’Alger. Résidant aux USA, il rentre au bercail après avoir reçu des assurances sur l’absence de poursuites judiciaires. Il entame alors une tournée dans les différentes wilayas du pays en organisant des conférences et des séances débats. Il a confirmé récemment son souhait de rejoindre le gouvernement.

Tahar Missoum… le député « rebelle »

Lui, il « pète » toutes les audiences avec ses interventions et ses déclarations à l’APN. Surnommé « spécifique » il s’est distingué par des attaques extrêmement virulentes à l’égard de hauts responsables. L’élu de Médéa s’en est pris à Ould Khelifa, Bouchouareb, l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci, l’ancien ministre du Commerce Amara Benyounes, le député et vice-président de l’APN Bahaeddine Tliba. Les vidéos de ses interventions se répandent comme une trainée de poudre.

Rachid Nekkaz…l’homme aux mille histoires

Le malheureux candidat à la dernière Présidentielle ne veut pas lâcher le morceau. Il a continué son combat en marchant à pied presque 3000 km, sillonnant plusieurs wilayas du pays. Il mène ses « enquêtes » pour dénoncer les responsables ayant des biens à l’étranger, et dit avoir été « arrêté » puis « expulsé » vers la France.

Mohcine Belabbas dans l’ombre de Said Sadi 

Depuis qu’il a été élu président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) le 10 mars 2012, Mohsen Belabbass le député RCD d’Alger de 2007 à 2012 ne s’est pas séparé de l’emprise du fondateur du parti Said Sadi.  Malgré ses participations aux rencontres de Zeralda et sa présence aux côtés des anciens cadres du parti dissous, le nouveau président du RCD n’a pas encore signé de sa touche le nouveau changement dans le parti démocratique. Pour de nombreux observateurs et nombreux analystes politiques, Mohasen Belabbas reste toujours influencé par le parcours Said Sadi.   Après le départ de tous les cadres du parti, il reste le seul cadre à écouter encore les discours dépassés de Said Sadi    

Amara Benyounès…le Président du MPA refait surface

A l’approche des législatives, Amara Benyounès fait son retour sur la scène politique. Réélu à l’unanimité a la tête du parti, il réitère son soutien indéfectible au chef de l’Etat, et fustige les partis et personnalités de l’opposition qui « demandent une période de transition » et qui « appellent directement ou indirectement » à l’intervention de l’armée pour destituer le président Abdelaziz Bouteflika.

Lamine Réda

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