L'ex-président de Sétif, Hassan Hammar condamné à 3 ans de prison ferme pour escroquerie - DIA
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L’ex-président de Sétif, Hassan Hammar condamné à 3 ans de prison ferme pour escroquerie

DIA- 14 janvier 2020: La justice a fini par rattraper l’ex-président de l’ES Sétif (football), Hassan Hammar, qui a été condamné par la Cour de justice de Sétif à trois ans de prison ferme pour escroquerie. Alors qu’il agissait dans l’impunité totale en raison de la protection dont il bénéficiait au temps de l’ancien Pouvoir, Hammar a perdu tous ses appuis et soutiens et s’est retrouvé face à la justice qui l’a condamné.

Selon l’APS, Hammar a été condamné pour « faux et usage de faux dans des documents sous-seing privé » et « escroquerie » après le recours introduit contre le verdict du tribunal de Sétif qui l’avait condamné à la même peine.

La Cour a reporté au 19 janvier la séance d’examen d’une autre affaire dans laquelle le même accusé est poursuivi pour « abus de confiance » et « détournement de deniers privés » et avait écopé, lors de son examen en première instance, de 5 ans de prison ferme, selon la défense.

Hassan Hammar est poursuivi pour diverses accusations de corruption en rapport à sa gestion du foncier de la coopérative immobilière Oum El Hayat qui avait obtenu, après sa création, deux parcelles de terrain réparties entre les bénéficiaires qui ont vu par la suite leurs superficies diminuer pour être réparties à d’autres nouveaux bénéficiaires, selon les victimes qui avaient qualifié cette opération « d’escroquerie ».

Hammar qui était intouchable, il y a à peine une année en raison de sa proximité avec l’ancien pouvoir,  agissait dans l’impunité totale. Il insulté, diffamait et agissait à sa guise sans qu’il ne soit inquiété. Maintenant que la Issaba est tombée, Hammar a été affaibli et a fini par être rattrapé par la justice.

Ce qui est arrivé à Hammar devrait être généralisé aux autres dirigeants de clubs, lesquels continuent de gérer de manière occulte les clubs de football sans rendre le moindre compte, sachant que ces dirigeants dilapident l’argent provenant des subventions de l’Etat.

Nassim Fateh

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