L'examen des deux boîtes noires a commencé en Egypte - DIA
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L’examen des deux boîtes noires a commencé en Egypte

DIA- 19 juin 2016: L’examen des deux boîtes noires de l’Airbus d’Egyptair tombé en mer il y a un mois a débuté en Egypte avec l’extraction des mémoires, a annoncé dimanche la commission d’enquête. L’exploitation des enregistrements pourrait prendre « plusieurs semaines ».

La commission d’enquête égyptienne, épaulée dans son travail par les experts français du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) et du constructeur européen Airbus, a commencé samedi à « examiner des morceaux » des deux boîtes noires, selon un communiqué publié dimanche.

« Les cartes mémoire ont pu être extraites des deux enregistreurs, dans les laboratoires du ministère de l’Aviation civile » au Caire. Elles « ont « été séchées » grâce à la technologie adéquate, dans un centre de recherches de l’armée, ajoute le communiqué, précisant que cette opération a duré huit heures.

Les unités de mémoire sont « fortement endommagées ». Il faudra « beaucoup de temps et d’efforts » pour les réparer, ont indiqué des sources proches de l’enquête en Egypte. Les enquêteurs devront déterminer si elles peuvent être réparées en Egypte ou devront être envoyées à l’étranger.

Tests électroniques
« Nous sommes actuellement en train de conduire des tests électroniques sur les deux cartes », précise le communiqué. Un procédé qui sert à vérifier le bon état de fonctionnement des cartes mémoire, et « qui sera suivi par la phase de récupération des données ».

Le Cockpit Voice Recorder (CVR), qui concerne les conversations dans le cockpit, et le Flight Data Recorder (FDR), qui enregistre tous les paramètres de vol, ont été repêchés « en morceaux » jeudi et vendredi par le « John Lethbridge », un navire de la compagnie française Deep Ocean Search (DOS).

Le navire « continue à établir une carte de la répartition des débris de la carlingue dans les profondeurs de la Méditerranée », selon la commission d’enquête.

Seules les analyses des enregistreurs de vol pourront permettre de connaître les causes du crash du vol MS804 d’Egyptair, qui s’est abîmé le 19 mai entre la Crète et la côte nord de l’Egypte avec 66 personnes à bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar.

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