Makri (MSP) : « Une participation au gouvernement n’est pas à écarter après le 4 mai… » - DIA
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Makri (MSP) : « Une participation au gouvernement n’est pas à écarter après le 4 mai… »

DIA-08 avril 2017: Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) n’a pas écarté la participation de son parti au gouvernement qui sera formé après les Législatives du 4 mai prochain. Il l’a annoncé lors de sa participation, mercredi dernier, à l’émission « L’invité de la rédaction » de la chaîne 3 de la radio nationale. Non sans préciser que celle-ci était, toutefois, tributaire de deux facteurs : les résultats que son parti enregistrera à cette échéance électorale ; des résultats qui, selon lui et «dans le cas où lesdites élections seront transparentes », ne peuvent qu’être favorables à sa formation. Et un accord, avec le pouvoir, « sur une vision économique et politique à même d’éviter à l’Algérie les graves difficultés qui s’annoncent ». Pour de nombreux observateurs de la scène politique nationale, cette annonce, malgré les réserves qui l’ont accompagnée, constituent une évolution sensible de la position du MSP à l’égard du pouvoir. Et qu’ils attribuent, là aussi, à deux éléments : l’accord d’union avec le Front du changement (FC) d’Abdelmadjid Menasra qui est connu, même après sa sortie du gouvernement et son passage à l’opposition, pour n’avoir jamais rompu les ponts avec le pouvoir ; et l’existence au sein du MSP d’un fort courant, incarné, principalement, par Abou Djerra Soltani et Abderrahmane Saïdi, favorable à un retour dans le giron du pouvoir ; un courant qui s’est trouvé renforcé par l’accord d’union (entre le MSP et le FC) précité. Par la même occasion, le président du MSP a décoché des flèches au groupe des « boycotteurs », parmi lesquels des anciens partenaires dans la CNLTD et l’ICSO, des structures mises en place par les partis de l’opposition pour obliger, avait-il été annoncé, le pouvoir à composer en vue d’un changement pacifique de système. Abderrezak Makri a, en effet, estimé que le boycott constituait «une sortie de la vie politique ». Et qu’il aurait pu constituer « une option efficiente s’il s’était inscrit dans une vision globale de rupture » ; une option qu’il a dit rejeter du fait que la rupture en question suppose « le recours à la rue ». Toujours au chapitre des annonces, le président du MSP a annoncé « la fin de l’AAV (Alliance de l’Algérie Verte)» ; pour rappel un regroupement de trois partis de la mouvance islamiste – le MSP, El Islah et Ennahda, à savoir – constitué à la veille des élections législatives de 2012, du temps où sa première composante était dirigée par Abou Djerra Soltani. Il a motivé la décision de son parti de s’en retirer « par le refus des deux autres composantes de faire leur la décision du Madjless ecchoura national (du MSP) d’aller vers des alliances (électorales) au niveau local ». Plus précis, il a ajouté qu’aussi bien El Islah qu’Ennahda ont préféré « que de telles alliances devaient continuer à être scellées d’en haut… »

Mourad Bendris

 

1 Comment

  • Med
    8 avril 2017 21:28

    Tu m’étonnes ! ils ont besoins de fric pour investir en Turquie chez leur parrain . Apparemment les chalutiers et la peche au thon ne ramene pas assez ! MOUNFIKINE

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