Les médias français obtiennent finalement leur visa pour Alger - DIA
25769
post-template-default,single,single-post,postid-25769,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Les médias français obtiennent finalement leur visa pour Alger

DIA-05 décembre 2017: Une dizaine de journalistes français, dont les demandes de visas pour couvrir le déplacement d‘Emmanuel Macron mercredi en Algérie avaient été bloquées, ont finalement reçu le feu vert des autorités algériennes, a-t-on indiqué mardi à l‘Elysée.

Une dizaine de médias français, dont Le Monde, Le Figaro, Libération, Mediapart et Quotidien, n’ont pas reçu de visas pour couvrir le déplacement d’Emmanuel Macron mercredi en Algérie. 
“La situation est réglée” pour ces journalistes, notamment du Monde, du Figaro, de Libération, de Mediapart et de Quotidien, a-t-on déclaré du coté de l’Elysée. “Le président de la République a eu d‘intenses échanges au plus haut niveau avec les autorités algériennes à ce sujet.”

“Ce déblocage illustre la solidité de la relation de confiance entre la France et l‘Algérie”, a-t-on ajouté à Paris

En avril 2016, Le Monde et le Petit journal s’étaient vus refuser leurs visas pour un déplacement de Manuel Valls, alors Premier ministre, à Alger, conduisant Libération Le Figaro et Radio France à renoncer au voyage en signe de protestation.

Lors de la conférence de presse conjointe du chef du gouvernement français et de son homologue algérien Abdelmalek Sellal, l‘AFP avait lu une déclaration commune des journalistes français présents exprimant leur “profond désaccord et émotion face à cette décision, contraire à toutes les pratiques, qui vise à sanctionner ces médias”.

Le Premier ministre algérien avait accusé lors de cette même conférence de presse Le Monde d‘avoir “gratuitement” porté “atteinte à l‘honneur, au prestige” du président Abdelaziz Bouteflika et s’était défendu de toute atteinte “à la liberté de la presse”.

Dans le collimateur des autorités algériennes, la publication par Le Monde d‘une photo du président Bouteflika en Une d‘une édition consacrée à “L‘argent caché des chefs d‘Etat” dans l‘affaire des “Panama Papers”. Le quotidien avait indiqué le lendemain qu‘il s‘agissait d‘une erreur et que le nom du président algérien n’était pas mentionné dans les fichiers des “Panama Papers”.

Reuters 

0Shares