Ces ministres et walis qui se donnent en spectacle (Vidéo) - DIA
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Ces ministres et walis qui se donnent en spectacle (Vidéo)

DIA-26 septembre 2018: En Algérie, on meurt pour un rien. Le choléra qui est éradiqué dans les pays développés, a fait des morts en Algérie cet été. Idem pour les morsures de scorpion et les intempéries qui continuent de faire des morts.

Chaque mort, c’est une famille qui est endeuillée sans compter le voisinage. Cependant, nos responsables ne semblent pas trop s’en émouvoir au vu de leurs comportements scandaleux et honteux. Les ministres et les walis se donnent à chaque fois en spectacle pour justifier leur incompétence.
Le dernier en date, c’est le wali de Batna qui a conseillé l’imam de la ville «d’oublier Abou Houraira», le compagnon du Prophète que le salut soit sur Lui ! A l’évidence la sortie du fameux wali a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Pis encore, au lieu de se taire ou de présenter ses excuses, le wali a précisé qu’il s’agissait d’une vidéo remontant au mois de mai dernier. Une précision qui ne change en rien à la gravité de la déclaration du wali.
Auparavant, le wali de Blida a eu un comportement inhumain quand il a refusé d’approcher les patients atteints de choléra, alors que le wali de Skikda avait traité de tous les noms d’oiseaux un ancien Moudjahid, l’humiliant ainsi devant les caméras et habitants de Skikda.
Le wali de Djelfa, dont la wilaya a enregistré la mort de deux enfants à cause des pluies torrentielles, a accusé les parents de ne pas retenir leurs enfants à la maison et de les laisser jouer dehors. C’est la seule explication qu’il a trouvée pour justifier la mort des deux pauvres enfants !
Les ministres se sont également distingués, tout comme les walis, par leurs tristement célèbres  bourdes, sachant que plusieurs walis ont été promus ministres, ce qui explique la gestion qui laisse à désirer de plusieurs départements ministériels.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a brillé à deux reprises par deux bourdes. Zemali avait demandé aux diabétiques de n’utiliser qu’une seule bandelette par jour pour vérifier le taux de glycémie dans le sang. Il a précisé que ces bandelettes coûtent trop cher à l’Etat d’où la nécessité de les utiliser avec parcimonie. Zemali a oublié que le prix ces bandelettes ne représente rien devant la prise en charge des membres du gouvernement à la résidence d’Etat de Club des pins !  
Zemali a également voulu remettre en cause la gratuité des soins en Algérie quand il a voulu rendre obligatoire la présentation par les patients de la carte Chifa dans les hôpitaux. Zemali a tenté de se justifier par la suite, mais le coup était déjà parti.
Le ministre de la Santé Mokhtar Hasbelaoui a irrité les Algériens par ses déclarations contradictoires concernant l’éradication la maladie du choléra. Le ministre a réussi l’exploit de faire une déclaration à la presse et de la démentir 24 heures après par un communiqué de presse.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, avait enflammé les réseaux sociaux quand il avait déclaré que l’Algérie n’avait que faire des Prix Nobel, avant de tenter de se démentir, lui aussi. La déclaration de Hadjar avait été diffusée en boucle sur plusieurs chaînes TV pendant plusieurs jours, notamment les chaînes arabes qui se sont longuement moquées de ce ministre.
Le ministre de l’Habitat, Abdelwahid Temmar, est devenu un spécialiste des promesses non tenues au point où il a été contraint de se «cacher» ces derniers temps car il n’a plus aucun argument pour justifier tout ce qu’il a avancé sans pouvoir le concrétiser.
Idem pour le ministre de l’Agriculture ; Abdelkader Bouazghi, qui se vante des «performances de son secteur» au moment où les prix des fruits et légumes sont devenus inaccessibles pour les petites bourses. Même constat pour le ministre des Affaires religieuses qui ne s’est pas empêché de s’auto distribuer des bons points quand il a affirmé que son département a enregistré cette année le meilleur hadj de tous les temps ! Il était le seul à ne pas voir les nombreux pèlerins algériens livrés à eux-mêmes.
Le ministre de l’Intérieur dont plusieurs walis sont défaillants, n’a pas trouvé mieux que d’accuser l’Office national de météorologie en remettant en cause les bulletins météo spéciaux (BMS) pour se dérober de sa responsabilité et de celles des walis.
Le ministre du Commerce Said Djellab a, de son côté, provoqué une pénurie d’un nombre de produits d’où la fermeture de plusieurs petites usines et fabriques, privées de matières premières. La liste des produits interdits à l’importation a été établie sans prendre en compte ces petites usines qui ont mis la clé sous le paillasson.
La ministre de l’Environnement, Fatma Zohra Zerouati, s’est aussi distinguée par ses déclarations quand elle a traité les Algériens de «sales», oubliant qu’être ministre de l’Environnement ne signifie pas ramasser les ordures, mais c’est tout un programme. Zerouati aurait pu s’inspirer ou copier un tout petit peu sur les Allemands qui sont les pionniers en matière de protection de l’environnement, alors que c’est trop dire pour le développement durable.
Enfin, le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, est le seul Algérien vivant en Algérie qui n’a pas vu ou constater la corruption dans le football, au moment où le président de la FAF avance le contraire.
Les déclarations des responsables qui dirigent le pays reflètent leur incapacité à gérer les secteurs dont ils sont en charge. Ils auraient pu se taire pour cacher leur incompétence et laisser les chargés de communication ou leurs porte-paroles s’occuper de la communication.
Amir Hani 

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