Mohamed Abassa répond à l'ex Président du PRA : "Calmez-vous M. Boukrouh!"   - DIA
22995
post-template-default,single,single-post,postid-22995,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Mohamed Abassa répond à l’ex Président du PRA : « Calmez-vous M. Boukrouh! »  

DIA-17 septembre 2017: Depuis quelques jours Nouredine Boukrouh, l’ancien président du PRA et ancien ministre du Commerce, est devenu avec son ancien lieutenant au PRA Djilali Sofiane, l’unique voix visible de l’opposition et principal défenseur de l’article 102. Ces interventions ont même fait réagir l’ANP dans un édito, mais cette réponse lui a donné une force politique supplémentaire pour se relancer sur la scène médiatique: il publie sur un média électronique et sur les réseaux sociaux, ses appels aux algériens.    

Dans un poste sur sa page facebook, un homme a osé pourtant lui répondre avec virulence. Mohamed Abassa, lui même opposant au président Bouteflika. Dans un texte sans protocole, il demande de se calmer, voici le texte dans son intégralité: 

        
« Quand on a été le maroquin d’un maroquin … 
Dans les petites remarques que j’ai adressées aimablement à M. Boukrouh, ce dernier a réagi violemment en enfourchant sa vieille mule pour tenter de m’atteindre par ses vieux procédés bien éculés et bien connus. Sauf que là, ça ne marche pas avec moi. 
Je vais donc lui mettre ici le nez dans sa propre gadoue. Il m’accuse tout simplement de « l’avoir sali lâchement » Je mets au défi ce Monsieur de me citer un seul mot ou allusion d’insulte proféré par moi à son endroit. L’article est toujours en ligne. Allez, courage, cherchez, vous qui prenez goût à collez vos lâchetés aux autres. ! Sauf à considérer que le fait d’avoir été élevé au biberon de la SM et du DRS est, en soi, déshonorant et insultant. 
Pourquoi, avoir travaillé et soutenu le clan des Bouteflika, dans ce qu’il a de plus abject, lui parait moins déshonorant que rouler pour les services spéciaux? Pendant qu’il soutenait, roulait et mouillait son maillot pour boutef, moi, je tenais conférences pour démontrer l’illégitimité et, in fine, l’illégalité de la candidature de Bouteflika au 1er mandat. Je considérais et considère toujours que lorsqu’on a détourné des milliards du trésor public on devient moralement, de fait et de jure, inéligible à tout mandat public ; pas même celui de garde-champêtre. Ceci le sieur Boukrouh le savait et pourtant, il semblait heureux comme coq en pâte à servir avec zèle les Bouteflika. Je dis avec zèle parce qu’il l’avait servi comme fan, soutien, lièvre et enfin comme ministre. Servir de lièvre présidentiel avec quelques poussières de voix (0,0012) et quelques milliards en poche, n’est-ce pas plus dégradant et avilissant que travailler pour l’armée? Sur la soixantaine de partis créés à l’époque, combien ne sont pas sortis de la couveuse de la SM et du DRS ? Combien ? Cinq ? Dix ? Et le PRA, d’où sort-il , ce machin ? Ex-nihilo ? Le DRS n’y est pour rien dans son éclosion ? Vraiment ? Et il me demande les preuves de ce que j’affirme. Ces preuves, on les trouvera chez 20 millions d’électeurs algériens transformés en électeurs bien malgré eux. On ne trouvera pas ces preuves chez moi.Cherchez-les plutôt dans les urnes bourrées.
Je ne m’attarderai pas ici sur ces vulgaires insultes sur ma personne (stupide, idiot, lâche, larbin, insignifiant, acheté, jaloux, etc) Je les mettrai au passif d’un malotru paniqué, qui perd vite pieds et qui prend la tasse à la moindre vague, à la moindre critique; pourtant amicale et sincère. Mais, visiblement, l’homme se prend pour un dieu. Quant à mes « amis payés par le FLN pour attaquer sa personne… » je le mets au défi, encore une fois, de citer un seul nom de mes amis ou de mes proches qui soutiennent ou défendent le FLN post indépendance. Aucune de mes relations n’a fait du larbinisme, de la chitta et de l’opportunisme à tout crin comme il semblait s’y complaire il n’y a pas si longtemps. Il en avait même fait son magistère depuis le démarrage de sa bien longue et juteuse carrière politique. 
Pendant qu’il tenait meeting et harangue à la gloire des seigneurs Bouteflika, moi, je tenais chronique (El-Watan La République couscoussière, 1998 – 2002) pour dénoncer l’escroquerie Bouteflika et le pouvoir des généraux véreux. Le maroquin Boukrouh était sous les éblouissements et les ordres dégradants des maîtres employeurs Bouteflika.
Je découvre enfin, selon l’opinion de lui-même sur lui-même, que le sieur Boukrouh serait le plus grand journaliste algérien de tous les temps ! Je vous cite son enflure « J’ai eu plus de courage que toute la corporation des journalistes réunis depuis 1970… » J’ignorais que la presse algérienne avait aussi son « Danube de la pensée » Plutôt « son El-Harrach de la pensée » On ne peut pas dire, qu’affirmant cette énormité, il se contente de fanfaronner et de tirer sur les bretelles comme à son habitude. Là, de deux choses l’une : soit il ignore les réalités de la presse algérienne soit il est froidement menteur. Parce que , quand la presse et les journalistes algériens se battaient pour une presse moderne et professionnelle, M. Boukrouh était inconnu sur la place. 
Dans les années 70, quand la rédaction de la République que je dirigeais réalisait le plus grand quotidien jamais réalisé en Algérie, M. Boukrouh n’avait pas encore commencé ses humanités. Notre journal, La République, avait créé une véritable révolution médiatique dans le monde de la presse. Il surclassait tous les quotidiens nationaux existant et dans tous les compartiments de la lecture de la PQN. 
Bien sûr, les islamo-Baâthistes, les amis de M. Boukrouh, ont vite fait de tuer le journal. Et comme le sieur Boukrouh ne risque pas d’étouffer ni de modestie ni d’humilité, je le cite encore pour mieux cadrer le personnage dans ses élans de mégalomanie «Avez-vous fait autant, vous ou n’importe lequel de l’engeance qui a passé sa vie insignifiante à me dénigrer jalousement parce mes écrits n’ont cessé d’être au centre de l’attention depuis 1971? Qui peut en dire autant dans l’histoire de la presse ou des intellectuels? » Comme M. Boukrouh n’a pas le triomphe modeste ni les chevilles fragiles, rappelons-lui tranquillement qu’à l’époque du grand journalisme, il était superbement absent et inconnu. A l’exception remarquée de quelques brûlots parus dans un hebdomadaire crapuleux, doublement chaperonné et par le FLN et par la DGSN. Il s’agissait d’une fumeuse théorie sur le « khéchinisme et le socialisme de la mamelle » dont il sera plus tard, comble de l’ironie, l’heureux suceur et récipiendaire. Qui a donc profité du socialisme de la mamelle des temps fastes de Chadli & Hlima ? Moi ? On en reparlera le moment venu. Je finirai avec cette dernière citation qui renseigne si bien sur ce personnage grimpion et mégalo à l’excès. Il ne manque ni d’air ni de culot affirmant ceci : « Si la SM (DRS) avait la chance de m’avoir, le pays ne serait pas dans cet état » M. Boukrouh , à lui seul, s’estime supérieur et plus compétent que toute l’armée réunie, que toute l’administration et le DRS réunis ! Superman quoi ! Et pourtant, il a bien été plusieurs fois ministre des Bouteflika ! Qu’a-t-il fait, réalisé, accompli durant ses passages et ses séjours dans les gouvernements de sa majesté Boutef ? Rien ! Oualou ! Qui peut se souvenir d’une seule petite action, réalisation du sieur Boukrouh ? Comme tout le monde, il a géré son poste, réglé ses problèmes personnels et joué au ministre comme Marie-Antoinette jouait à la dînette. Quand on a été un petit maroquin de ce petit format, ayant servi un autre plus petit maroquin, on n’a pas le droit de dindonner et de plastronner comme il le fait ici. Parce que les Algériens, quoi qu’on en dise ou écrive par l’insulte et la dérision ne sont ni des ghachis ni n’ont la mémoire courte. Quant à mon âge que M. Boukrouh me reproche, je le rassure ; je suis en bien meilleure santé que lui sur les triple plans physique, moral et mental. Ma dignité, mon honneur et ma consciences sont toujours restés intacts et propres. Parce que, moi, je n’ai jamais servi un homme en rampant sur le ventre. Par le diktat et le déni de ses maîtres, j’en suis à ma 8ème année d’exil. Pour avoir écrit « POUTAKHINE » 
« LES YEUX DU COEUR’ sort bientôt ; j’aurai une pieuse pensée pour M. Boukrouh.

0Shares