Mohamed-Laïd Benamor : «Nous n’avons jamais eu l'intention de privatiser la CACI…) - DIA
17016
post-template-default,single,single-post,postid-17016,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Mohamed-Laïd Benamor : «Nous n’avons jamais eu l’intention de privatiser la CACI…)

DIA-19 mars 2017: Avant de prononcer son discours d’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de l’organisation qu’il préside depuis, maintenant, trois années, Mohamed-Laïd Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), a tenu à répondre à certaines accusations proférées, semble-t-il, par d’anciens responsables de la chambre selon lesquelles les dirigeants actuels œuvrent en catimini à sa privatisation. « Nous n’avons jamais eu l’intention de privatiser la CACI », a-t-il, en effet, déclaré sur un ton calme mais des plus fermes. Se voulant plus explicite, il a ajouté que les opérateurs économiques privés « (étaient) pleinement conscients que celle-ci est une institution publique gérée par des élus qui sont là pour donner de leur temps afin d’en faire un outil de développement de l’économie nationale ». Tout en reconnaissant que les deux années écoulées n’ont pas été une sinécure, Mohamed-Laïd Benamor s’est néanmoins félicité des avancées y enregistrées. Et ce, en termes d’activités. Des avancées qui ont permis à la CACI d’élaborer un plan d’action des plus ambitieux pour l’année en cours. Qui a pour double objectif, a-t-il précisé, d’adapter l’action de la Chambre à l’évolution de l’économie nationale et, partant, à ses nouvelles exigences de développement aussi bien sur le plan interne qu’à l’international. Des objectifs dont la concrétisation, a-t-il dit, « ne peut pas faire l’économie d’un relèvement, par les opérateurs économiques nationaux, de cinq défis essentiels : l’efficacité productive, le développement continu de la qualité, la compétitivité, l’innovation et l’ouverture sur l’extérieur de notre économie». Comme pour dire que ces défis sont à la portée des opérateurs économiques algériens, le président de la CACI  a tenu à exprimer sa satisfaction quant à la place, « loin d’être négligeable », a-t-il déclaré, qu’occupe aujourd’hui la marque « Fabriqué en Algérie ». Pour Mohamed-Laïd Benamor, une telle évolution est, en elle-même, « révélatrice des grandes avancées réalisées par l’entreprise algérienne en matière de valorisation du produit national » ; une valorisation qui, a-t-il ajouté, «ne peut que renforcer ses chances de pénétrer le marché international ». Toutes ces réalisations ont constitué le socle sur lequel se sont appuyés les concepteurs du programme d’action de la CACI pour l’année en cours. Qui s’articule autour de trois axes essentiels : l’élaboration, pour la première fois en Algérie, « d’une cartographie des activités, des investissements et des potentialités de chaque région » ; la mise en place d’une communication efficiente sur le plan interne ; et la mise en place d’une communication similaire en direction de l’étranger ; cette dernière ayant le double objectif d’accompagner les efforts de la CACI visant à aider les opérateurs algériens à aller à l’international, mais également de rendre plus attractif aux opérateurs étrangers le marché algérien. Pour atteindre tous les objectifs tracés en matière de communication, la CACI prévoit de lancer dans un proche avenir une web.tv et d’améliorer les sites et supports (de communication) déjà existants. Dans le même ordre d’idée, le président de la CACI a annoncé la décision prise de désigner auprès des présidents des différentes chambres de commerce et d’industrie (CCI) locales et de celui de la CACI « d’un assistant qui sera exclusivement chargé de toutes les questions relatives au volet de la communication ». Une décision d’autant plus importante que dans le programme d’action pour l’année 2017 il est prévu, à l’interne, de développer les activités des différentes CCI et ce, par l’organisation de rencontres régionales thématiques et de salons, à caractère local ou même international, également  thématiques. Et, à l’international, de poursuivre la politique de conquête de marchés extérieurs. Et à ce propos, le président de la CACI a annoncé que la priorité dans cette « conquête » sera accordée « aux marchés africain, d’abord, puis méditerranéen et européen ».

Mourad Bendris

Envoyer un commentaire

0Shares