Nabil Yahiaoui : «Les Législatives sont un défi que TAJ relèvera…» - DIA
15034
post-template-default,single,single-post,postid-15034,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Nabil Yahiaoui : «Les Législatives sont un défi que TAJ relèvera…»

DIA-05 février 2017: La relative « jeunesse » de TAJ n’est pas considérée par ses dirigeants comme un handicap à la réalisation de résultats probants aux Législatives de mai prochain. Bien mieux, elle est perçue par Nabil Yahiaoui, membre de la direction nationale du parti que préside Amar Ghoul et chargé de sa Communication, comme un stimulant « à relever le défi que constitue (pour TAJ) cette échéance électorale » ; la première du genre à laquelle, a-t-il tenu à nous le rappeler, « il prend part». Une première que TAJ compte réussir pleinement. Sans se hasarder à nous donner un quelconque chiffre sur le nombre de sièges que son parti compte obtenir en mai prochain, Nabil Yahiaoui, que nous avons contacté par téléphone dans l’après-midi de ce jour, dimanche 5 février, n’en table pas moins sur le podium : « Nous visons les trois premières places », nous a-t-il, en effet, déclaré. Devant notre étonnement quant à ces objectifs des plus optimistes pour une formation dont ce sera la première participation à une élection, il nous a déclaré que « s’il était vrai que TAJ est un nouveau parti, il n’en compte pas moins dans ses rangs des militants aguerris et des cadres à la compétence avérée ». Une précision qui lui a fait dire que même la collecte de signatures à laquelle il est astreint du fait qu’il n’a pas « d’antécédents électoraux », « ne constitue pas un problème pour TAJ et ses militants » : « En plus de constituer en elle-même un défi à relever, nous la percevons comme une précampagne dans laquelle il faut s’impliquer franchement », nous a encore déclaré le chargé de la Communication du parti d’Amar Ghoul. Sauf que cette volonté de TAJ de réussir sa première sortie électorale a une autre raison. Autrement plus importante puisqu’elle a trait à sa pérennité : « L’avenir de TAJ est lié aux résultats qu’il obtiendra à ces élections », nous a avoué notre interlocuteur. De là, sans aucun doute, l’intensité de la préparation en cours ; une préparation qui a débuté « depuis plusieurs mois déjà et qui a touché, et touchera encore, toutes les wilayas du pays et l’émigration ». Selon Nabil Yahiaoui, «TAJ sera, en effet, présent dans toutes les circonscriptions électorales ; à l’intérieur et à l’extérieur du pays ». A l’appui de ses propos, il nous a annoncé que le président de TAJ, Amar Ghoul, qui sera, en l’occasion, accompagné de certains membres de la direction nationale du parti, « effectuera, du jeudi 9 au lundi 13 février, une tournée en France et en Belgique durant laquelle il animera, à Paris, Lille et Bruxelles, des rencontres avec les membres de la communauté algérienne qui y sont établis ». Toute cette effervescence que connaît TAJ s’explique également par sa décision d’aller seul aux Législatives de mai prochain : « Nous ne sommes pas contre les alliances mais nous préférons y aller après les élections et non pas avant », nous a déclaré Nabil Yahiaoui. Non sans nous préciser, au passage, que « si TAJ devait aller vers des alliances, il le ferait avec des partis avec lesquels il a des positions communes sur nombre de points importants ». Toujours à propos d’éventuelles alliances, il a clairement exclu que TAJ a conclut avec un quelconque parti de la mouvance islamiste : « Ils sont actuellement tous dans l’opposition », nous a-t-il répondu quand nous lui avons demandé si son parti, du fait que son président en est issu, avait été approché par ceux de la mouvance en question pour une éventuelle adhésion à l’un des regroupements qui y ont été récemment formés. Se voulant, à l’évidence, plus précis sur ce point, Nabil Yahiaoui a ajouté que « si le président de TAJ est un ex-MSP, la plupart des autres dirigeants viennent d’horizons divers… »

Mourad Bendris

Envoyer un commentaire

0Shares