Parité homme-femme dans l'héritage : le président du RCD accuse la presse d'amplifier ses propos - DIA
35939
post-template-default,single,single-post,postid-35939,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Parité homme-femme dans l’héritage : le président du RCD accuse la presse d’amplifier ses propos

DIA-24 septembre 2018: Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a accusé les médias algériens d’amplifier et d’accorder trop d’importance à ses déclarations sur la parité homme-femme dans l’héritage. Un sujet qui a suscité un début de polémique au sein de la société.

Le président du RCD a ainsi emboité le pas au président tunisien El Baji Kaid Essebsi, lequel a décrété dans son pays la parité dans l’héritage entre l’homme et la femme, faisant ainsi fi de la Charia qui a détaillé dans le saint Coran les modalités de cet héritage.
Belabbas avait certainement cru que la presse allait parler du programme politique du RCD ou des activités de Mohcine Belabbas et reléguerait au second plan le sujet sur la parité dans l’héritage ! Pour rappel, Belabbas s’exprimait à l’issue de sa rencontre avec le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri qui lui a présenté l’initiative de sa formation politique. Il faut ainsi retenir la grande hypocrisie de ce parti islamiste qui n’a pas dénoncé l’attitude du RCD concernant la parité homme-femme dans l’héritage, sachant qu’il s’agit d’une constante dans le Coran.
Pour Makri, ce point n’était pas inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre, alors que la logique veut que le MSP en tant que parti islamiste affiche toute son opposition au RCD. Makri a préféré adopter la politique de l’autruche, faisant semblent de ne rien entendre et de ne rien voir.
Le président du RCD s’est également exprimé sur les parents d’élèves d’une école à Jijel qui ont refusé l’obligation d’enseigner Tamazight à leurs enfants. Il a «conseillé la presse de ne pas s’intéresser à ce genre de faits divers».
Pour revenir à l’ordre du jour de la rencontre RCD-MSP au siège du RCD, Belabbas, a signifié son refus et son opposition à l’initiative du consensus politique national. Il a précisé que cette initiative est une idée du RCD.
Le RCD a été l’initiateur de la plateforme de Mazafran en 2016, a-t-il rappelé, estimant que le MSP a reformulé et actualisé une partie de la plateforme de Mazafran en une initiative nationale en prévision de l’élection présidentielle de 2019.
En ce sens, Belabbas a signifié à Makri le refus du RCD, lequel s’oppose à un candidat du consensus en prévision de cette élection prévue au mois d’avril prochain. Pour Belabbas, tous les candidats qui se sont annoncés sont des enfants du système ».
Selon Belabbas, l’Algérie connait « une nouvelle ère et une nouvelle génération d’acteurs politiques auxquels il faut donner l’occasion, d’où la nécessité d’une compétition libre organisée par une instance indépendante de gestion des élections ».
Mohamed Nassim 
0Shares