Le parti d'Ouyahia fête son 20e anniversaire: Démonstration de force du RND - DIA
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Le parti d’Ouyahia fête son 20e anniversaire: Démonstration de force du RND

DIA-16 février 2017: «L’Algérie qui a triomphé du colonialisme et du terrorisme ne peut être terrassée par une crise financière… » a déclaré dans son discours Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND (Rassemblement national démocratique) cet après-midi, à la Maison du peuple, à Alger, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de la fondation de la formation qu’il dirige. 

C’est une véritable démonstration de force qu’a présenté le SG du RND, la maison du peuple était exiguë pour accueillir les nombreux militants venus écouter leur chef.  

Ouyahia a présenté un long plaidoyer pour un engagement plus grand des militants du RND et des Algériens en faveur de la stabilité de l’Algérie et de son développement. Deux objectifs qui sont, selon Ahmed Ouyahia, les axes essentiels autour desquels s’est articulée et s’articule l’action du RND depuis sa création. Et de rappeler les différentes mesures, aussi bien sur le plan économique que sur celui politique, que le RND a initié ou auxquelles il a contribué durant toutes ces années. Et ce, a-t-il tenu à le souligner, malgré la conjoncture difficile – poursuite de la lutte contre le terrorisme et gestion des retombées de la politique économique populiste suivie précédemment – traversée par le pays et les crises qui ont secoué le parti. Et à propos de ces crises, le secrétaire du RND a clairement laissé entendre qu’elles relèvent aujourd’hui du passé : « Le RND, aujourd’hui, c’est une présence sur tout le territoire national et au sein de l’émigration ; c’est plus de 200 000 militants dont quelque 40 000 femmes et 70 000 jeunes », a-t-il, en effet, lancé. Revenant à son plaidoyer, et rappelant en l’occasion la fameuse déclaration, faite peu de temps avant son assassinat, de Abdelhak Benhamouda, le prédécesseur au poste de secrétaire général de l’UGTA, de Abdelmadjid Sidi Saïd, sur l’Algérie comme unique demeure des Algériens, il a appelé « à la préservation de l’unité nationale et des stabilité et sécurité du pays». Mais également « à l’appui au président de la République et à l’ANP ». Toutes choses qui sont, a-t-il suggéré, constitutives de la carte de visite du RND. Ne voulant, à l’évidence, aucunement minimiser les difficultés auxquelles fait fasse l’Algérie depuis la chute brutale et drastique des prix du pétrole, Ahmed Ouyahia a défendu « la nécessité d’un saut qualitatif dans le domaine économique ». Un saut d’autant plus à la portée du pays que, a-t-il déclaré, celui a su gérer au mieux les retombées de la crise qui a découlé de la chute précitée des prix du pétrole. Grâce-a-t-il ajouté, « à la vision éclairée du président de la République, au demeurant, parfaitement illustrée par sa décision de procéder au paiement anticipé de la dette extérieure de l’Algérie ». Rappelant que le pays a d’immenses atouts – « une population jeune et instruite, d’importantes richesses naturelles, de grandes potentialités dans les domaines agricole et touristique et des infrastructures de base développées », a-t-il cité -, Ahmed Ouyahia a également appelé à « une transition économique et sociale productive » qui permettrait à l’Algérie de « faire un saut qualitatif dans le domaine économique tout en préservant l’aspect social et la solidarité avec les couches les plus démunies de la société ». Sauf que le secrétaire général du RND n’a pas manqué de souligner que le succès d’une telle transition est « tributaire d’un changement dans les mentalités ». Parmi les changements préconisés et auxquels, a-t-il dit, « le RND œuvrera, la libération de certaines illusions ». Telle, a-t-il clairement déclaré, « la mondialisation qui est remise en cause aussi bien aux Etats-Unis qu’en France ». Précisant sa pensée, Ahmed Ouyahia a ajouté que « les Algériens doivent s’occuper en priorité du développement de leur pays ». Un défi, a-t-il souligné, qui est dans leurs cordes « à la condition qu’ils reprennent confiance en eux-mêmes et en leur capacité ». Et de poursuivre pour mieux souligner et faire passer ses propos : « Un pays qui a vécu le colonialisme et défait seul le terrorisme ne peut pas craindre une crise financière… » Dans la foulée, il s’en est violemment pris à ceux qui cultivent le pessimisme et le négativisme parmi les Algériens ». L’Algérie, s’est-il littéralement écrié, « c’est, aujourd’hui, 100 000 km de routes bitumées, 60 000 km de fibre optique, 40 aérodromes, 15 ports et 70 barrages… »

Mourad Bendris

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