Le pétrole baisse, marché divisé par l'Iran et la production américaine - DIA
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Le pétrole baisse, marché divisé par l’Iran et la production américaine

DIA- 16 mai 2018: Les cours du pétrole repartaient à la baisse jeudi en cours d’échanges européens alors que les marchés peinent à se positionner entre crainte d’une perturbation de l’offre iranienne et production abondante des Etats-Unis.

Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,81 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 55 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de juin cédait 38 cents à 67,55 dollars une heure après son ouverture.

A l’approche de la date butoir du 12 mai pour que les Etats-Unis renouvellent l’accord sur le nucléaire iranien et alors que le président Donald Trump ne cache pas sa volonté de se retirer des signataires, « les marchés continuent de suivre avec nervosité les informations qui proviennent du Moyen Orient », a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

« Si les sanctions contre l’Iran font leur retour, cela pourrait influencer l’Opep pour sa décision de juin », ont commenté les analystes du courtier Sucden.

Vu le nombre d’acteurs du marché qui parient d’ores et déjà sur un retrait des Etats-Unis, quelle que soit la décision américaine, le pétrole « pourrait fortement se retourner à la baisse par la suite sous le poids du billet vert », a prévenu John Plassard, analyste chez Mirabaud.

La vigueur du dollar monnaie de référence du pétrole, pèse sur le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.

L’Opep et ses dix partenaires, dont la Russie, devraient décider lors d’une réunion fin juin à Vienne de renouveler ou non leur accord sur la baisse de production, qui vise à rééquilibrer le marché et est actuellement prévu pour durer jusqu’à fin 2018.

Mais les marchés doivent également prendre en compte le bond de la production américaine, une nouvelle fois reflété dans les données hebdomadaires parues mercredi.

Selon l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les stocks de brut ont grimpé de 6,2 millions de barils sur la semaine achevée le 27 avril. La production américaine a atteint un dixième record historique de suite avec 10,62 millions de barils par jour en moyenne.

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