Polémique entre la déscendante de Bengana et celle de l'Emir Abdelkader - DIA
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Polémique entre la déscendante de Bengana et celle de l’Emir Abdelkader

DIA-22 février 2017: La polémique de la descendante du Bachagha Bengana a pris de l’ampleur, puisque la petite-nièce de l’Émir Abdelkader à Atika Boutaleb révélé des déclarations controversés de Fériel Furon sur Facebook, où elle critique les Algériens habitant en France et surtout où elle traite l’Émir Abdelakader de collabo et de vendu.

Voici la réponse d’Atika Bentaleb, arrière petite nièce de l’Emir Abdelkader     

« Une page d’histoire à l’attention de Ferial Furon qui semble vouloir à travers sa publication  (voir ci-joint la photo qui m’est parvenue) glorifier le passé de son ancêtre en réduisant par ignorance ou « erreur de frappe » les 17 années de résistance de l’émir à 3 ans, et le traite de « collabo, et de vendu »

Laissez-moi tout d’abord vous dire que non seulement vous comparez l’incomparable, mais qu’en plus vous allez jusqu’à falsifier l’histoire. Avant de vous attaquer à l’émir Il aurait peut-être consulter les livres d’histoire. »

DIA-BENGANA FACE

 

Voici un brin d’histoire, qui éclairera ceux qui vous lisent sur les raisons de votre charge à l’encontre de l’émir, et qui servira peut être à guider vos premiers pas maladroits d’historienne improvisée vers la quête de ce qu’on appelle communément « La vérité historique » et « l’honnêteté intellectuelle ».

Connaissez-vous Ferhat Ben BouakKaz, celui qui fut DÉSIGNÉ , et RECONNU par toutes les tribus Riah, comme Cheikh el Arab, le légitime détenteur du titre de DERNIER Cheikh El Arab?

Après la signature du Traité de Tafna (1838) entre le général Bugeaud et l’émir Abdelkader, l’emir écrit à toutes les tribus, et au Bey de Constantine, Ahmed ibn Mohamed Chérif El Kolli, leur demandant aide et soutien.

L’appel de l’émir fut mal interprété par Ahmed Bey qui y vit une incitation à la rébellion contre le pouvoir turc et accusa les Dhouaouda d’être de connivence avec l’émir.

Le jeune Cheikh el Arab, Ferhat Ben Bouakkaz répondit favorablement à l’appel en se rendant à Médéa apporté son soutien à l’émir Abdelkader, qui le désigna comme son Khalifa à Biskra et toutes les régions avoisinantes du Sahara.

Le jeune Cheikh el Arab déclara la guerre au Bey Ahmed après que ce dernier, ait ignoré le traité signé entre kheireddine Barberousse et les Dhouaouda, en nommant son oncle maternel, Bouaziz Bengana Cheikh el Arab sur les tribus du Sahara.

Si M’hamed Bouaziz Bengana fait donc tuer Ferhat ibn Saiyed l’accusant de traîtrise en 1842, après l’avoir attiré dans un guet-apens tendu par Kouider ibn Naim el Bouzidi de la tribu des Bouzid.

Ce dernier remit à Bouaziz Bengana, le sceau, l’épée et les deux oreilles coupées de Ferhat Ben Bouakkaz.

Le 20 novembre 1842, Bouaziz Bengana informait le maréchal Valée à Alger, de la mort de Ferhat Ben Bouakkaz dans une bataille avec la tribu des Bouazid.

L’armée coloniale envahit donc immédiatement Biskra, et désigne Bouaziz Bengana à la tête des tribus arabes de la région Est de Biskra, en récompense de ses bons et loyaux services.

C’est d’ailleurs ce même maréchal Sylvain Charles Valée qui mit fin au titre de « Cheikh el Arab » quelques temps plus tard, sans doute parce que ce titre n’était pour lui, qu’un outil servant à manipuler Bengana contre son neveu, Ferhat qui représentait lui, le vrai barrage de la région contre l’invasion française.

Atika Boutaleb 

Arrière petite nièce de l’Emir Abdelkader 

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