Pour l'Iran, geler la production de pétrole équivaudrait à maintenir les sanctions - DIA
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Pour l’Iran, geler la production de pétrole équivaudrait à maintenir les sanctions

DIA- 19 avril 2016:L’Iran n’entend pas geler sa production de pétrole car cela signifierait de facto un maintien des sanctions internationales en partie levées depuis mi-janvier, a estimé mardi le ministre iranien du Pétrole.

Pour l’Iran, accepter un gel de la production signifierait en pratique accepter volontairement (le maintien) des sanctions levées après des années d’effort et de résistance de la nation, a déclaré Bijan Zanganeh cité par le site de la télévision d’Etat Irib. Geler la production au niveau de janvier 2016, cela voudrait dire que les sanctions n’ont pas été levées et que les exportations de pétrole de l’Iran seraient stabilisées au niveau de celles (du temps) des sanctions, a-t-il ajouté. Les sanctions internationales qui étouffaient l’économie iranienne ont été en grande partie levées le 16 janvier, six mois après la conclusion d’un accord historique avec les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran.

Cela a permis à l’Iran, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), de revenir en force sur le marché en augmentant ses exportations de brut d’un million de barils par jour en décembre 2015 à deux millions de barils début avril.

M. Zanganeh a accusé certains pays producteurs d’être responsables de la situation actuelle de surproduction de pétrole qui a entraîné une chute des prix. L’Iran n’a joué aucun rôle dans la déstabilisation et la saturation du marché pétrolier et ceux qui en ont été responsables essaient maintenant de fuir leur responsabilité, a-t-il affirmé.

Ces déclarations surviennent après l’échec d’une réunion, dimanche à Doha (Qatar), des grands pays producteurs pour limiter la production. Des divergences entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les deux grands rivaux du Moyen-Orient, avaient éclaté avant même le début de cette rencontre, entraînant une décision de boycott de Téhéran.

Dans une interview publiée la veille de la réunion, le vice-prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avait affirmé que le royaume ne gèlerait pas sa production de brut si l’Iran n’en faisait pas autant.

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