Précisions du ministère de la Communication sur l'affaire Khaled Drareni - DIA
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Précisions du ministère de la Communication sur l’affaire Khaled Drareni

DIA-13 août 2020: Le prévenu Khaled Drareni, condamné lundi dernier à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed, n’a jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle, a indiqué jeudi le ministère de la Communication dans un communiqué diffusé par l’APS et dont voici la teneur :

« Le ministère de la Communication, qui s’abstient de tout commentaire d’une décision de justice prononcée par une institution indépendante de la République en vertu du principe d’autorité de la chose jugée, après vérification auprès de ses services compétents, tient à apporter les précisions suivantes :

Khaled Drareni n’a jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle prévue par l’article76 de la loi organique 12-05 relative à l’information du 12 janvier 2012. Aucune demande n’est parvenue à cet effet aux services compétents du ministère de la part de Khaled Drareni.

Par ailleurs, aucun organe ni institution indépendante ayant diffusé ses couvertures et commentaires n’a sollicité des autorités compétentes la délivrance de l’accréditation préalable requise à l’effet de l’employer, en application de l’article 81 de la loi organique (12-05).

Comme nous avons déjà eu l’occasion de le rappeler s’agissant de l’ambivalence de la relation de travail avec certains organes employeurs étrangers, certains journalistes s’installent comme « correspondants de fait » – non accrédités selon les procédures en vigueur– d’organes étrangers, et entretiennent une sorte de « loi du fait accompli » qui les expose à plusieurs risques dont le premier, et non des moindres, est qu’ils ne sont pas reconnus comme correspondants.

Les journalistes en question doivent savoir que les pays des médias qui les emploient n’auraient jamais toléré de telles pratiques sur leurs sols respectifs.

Les voies de recours, cadre idoine et exclusif d’un traitement juste du dossier, permettent à la défense de faire appel de la décision prononcée en première instance, loin de toute ingérence, de toute politisation et de toute manipulation d’une affaire qui, selon les qualifications retenues des faits, ne relève pas du libre exercice du métier de journaliste ».

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