Le président Bouteflika appelle les journalistes à mettre leur professionnalisme au service d'une information utile au peuple et au pays - DIA
18602
post-template-default,single,single-post,postid-18602,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Le président Bouteflika appelle les journalistes à mettre leur professionnalisme au service d’une information utile au peuple et au pays

DIA-03 mai 2017: Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé les journalistes à mettre leur nationalisme, leurs compétences et leur professionnalisme au service d’une information utile au peuple et au pays.
« Politiquement, vous avez pleinement le droit d’être dans le rang de la majorité ou de l’opposition, un droit légitime consacré par la Constitution, ce droit est le fruit de notre combat pour l’indépendance et notre effort pour bâtir une démocratie plurielle », a soutenu le chef de l’Etat dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, ajoutant qu’à la lumière de cette diversité d’opinions et d’idées qui est aussi la caractéristique des titres et sources d’information dans notre pays, « je fais appel à votre nationalisme pour mettre vos compétences et votre  professionnalisme au service d’une information utile à votre peuple et de votre pays ».
Le chef de l’Etat a exhorté également les journalistes à être conscients de leur rôle « dans la préservation de la stabilité et l’unité de l’Algérie et la sensibilisation des citoyens aux dangers du terrorisme, aux crises qui nous entourent et aux manœuvres qui se trament contre notre pays », et à « contribuer à la préservation de notre identité nationale islamique, arabe et amazighe ».
« Je vous exhorte également à enrichir le débat sur les enjeux économiques imposés par la mondialisation sur tous les peuples », a ajouté le Président à l’adresse de la corporation de la presse.
Il a également exhorté la famille médiatique à « faire preuve de discernement et de vigilance dans sa contribution au processus de parachèvement de l’édification de l’Algérie moderne et la promotion de l’édifice démocratique à la lumière des valeurs, principes, droits et devoirs consacrés par la Constitution amendée », affirmant que « l’accompagnement médiatique neutre, objectif et intègre dont le leitmotiv est la conscience professionnelle est à même de consolider l’action des institutions élues, pierre angulaire de tout processus démocratique, sain en ses objectifs et pratiques ».
Le Président Bouteflika a appelé les journalistes au « respect des principes, valeurs et règles de la profession », soutenant que cette profession « demeure, en dépit des difficultés, une profession noble de par son attachement à faire connaître la vérité et à la transmettre loyalement ».
Soulignant que les médias et la communication est l’un des plus importants champs de concurrence et de velléités de domination, le chef de l’Etat a précisé que les efforts de l’Algérie pour promouvoir ses médias visent à s’affirmer au plan civilisationnel et politique dans un monde de globalisation impitoyable et à servir son intérêt national.
Aussi, l’Etat algérien n’a eu de cesse d’œuvrer pour permettre à la presse d’accomplir un rôle central dans notre processus de développement de manière à être active et réactive avec les différents programmes de développement, a ajouté le Président Bouteflika soulignant la détermination des pouvoirs publics à « soutenir les efforts matériels et moraux pour promouvoir le rôle de la presse et lui permettre de contribuer au développement du pays ».
Le rôle des médias ne se limite pas à relayer et à diffuser l’information, mais va bien au-delà car ce sont eux qui façonnent l’opinion publique en toute responsabilité et dévouement et à la vulgarisation du civisme et de la citoyenneté, a-t-il estimé.
Le Président Bouteflika a affirmé, en outre, que « la presse algérienne doit s’ouvrir davantage et se hisser pour être de plus en plus une presse citoyenne et contribuer à la mise en place d’un rempart face à toute menace visant le pays et le citoyen et à la préservation des acquis politiques et de l’édifice démocratique pour lequel l’Algérie a payé un lourd tribut en milliers de Chouhadas et de victimes », a ajouté.
Dans le même contexte, le président de la République a exprimé sa confiance en les femmes et hommes de la presse et en leur attachement à la stabilité et au développement du pays car, a-t-il dit, « vous n’avez de patrie autre que l’Algérie et d’avenir prometteur hors de l’Algérie ».
Hommage du Président à la mémoire des martyrs du devoir national
En outre, le président de la République a affirmé que l’Algérie est en droit d’être fière des étapes franchies en matière d’information et de liberté d’expression, valorisant le riche parcours de la profession qui a enregistré de nombreux martyrs du devoir national durant les années du terrorisme abject. 
Le Président Bouteflika s’est recueilli à la mémoire des martyrs du devoir national, hommes et femmes, plus de cent victimes de la barbarie du terrorisme abject dont le seul tort a été d’accomplir leur mission d’information.
Le Chef de l’Etat a indiqué que cette mission assumée par les journalistes algériens a permis de « démontrer au monde entier que le peuple algérien, en dépit de l’isolement quasi total dans lequel il faisait face aux affres de la tragédie nationale, était attaché à la sécurité et à la stabilité de son pays, à sa reconstruction et à son développement. Un peuple qui a pu, en effet, panser ses blessures et réunir ses rangs, grâce à Dieu et en privilégiant la politique de la concorde civile et de la réconciliation nationale ».
Par conséquent, « aujourd’hui, l’Algérie est en droit d’être fière des étapes franchies en matière d’information et de liberté d’expression », a affirmé le Président Bouteflika, rappelant dans ce sens l’élaboration de textes consacrant la liberté d’expression et les droits des journalistes et des citoyens à une information professionnelle. La Constitution amendée et approuvée l’année dernière est la meilleure illustration, a ajouté le Chef de l’Etat.
L’article 50 de la Constitution amendée dispose que « La liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d’information est garantie. Elle n’est restreinte par aucune forme de censure préalable »  outre « La diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la Nation » ainsi que « Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté ».
Le président de la République a révélé, dans le même sillage, que la responsabilité de hisser le journalisme à des niveaux supérieurs de professionnalisme « n’incombe pas à l’Etat seul » et que « les établissements publics et privés supervisant directement le travail des journalistes doivent leur offrir un climat propice loin de toute pression et œuvrer au respect de toutes les lois régissant et régulant la profession tout en prenant en considération les observations et recommandations de l’Autorité de Régulation de l’Audio-Visuel et de l’Autorité de Régulation de la Presse Ecrite, après son installation ».
Il a en outre ajouté que ces  » deux instances sur lesquelles nous misons pour le suivi et l’accompagnement du discours médiatique afin de préserver le pays de toute instrumentalisation politique et partisane et de manière à ce que les composantes de l’identité du peuple algérien soient un legs socio-culturel commun à l’abri des luttes et différends politiques », ce qui mène à favoriser d’une manière permanente un discours médiatique « empreint de sérénité et de pondération », notamment en cette période de l’histoire de notre pays où nous œuvrons à  » consolider davantage nos acquis démocratiques à travers le renouvellement de la composante de l’Assemblée Populaire Nationale et par la suite des assemblées populaires locales » a-t-il précisé.
M. Bouteflika a affirmé que « les Algériens et Algériennes peuvent s’enorgueillir de la diversité du champ médiatique écrit, audio-visuel et électronique, qui nous permet, en dépit des critiques injustes émanant de voix tendancieuses à l’étranger, d’être à l’avant-garde de l’information et de la liberté de presse dans notre espace islamique, arabe et africain ».
Il a cependant souligné que « le chemin que nous avons franchi en matière de liberté de presse, quand bien même nous en sommes fiers, ne doit pas nous détourner de la nécessité de poursuivre les efforts pour acquérir davantage d’expérience que seuls l’exercice et la connaissance incommensurable peuvent garantir ».
Le président de la République a conclu que « nos acquis exigent encore davantage de maturité », ainsi que les conditions dans lesquelles travaille la corporation  » nécessitent davantage d’amélioration en termes de droits sociaux, consacrés par la loi ».
 
Amir Hani 
 
 
 

Envoyer un commentaire

0Shares