Le Président Bouteflika exhorte les jeunes à s’inspirer de la Révolution - DIA
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Le Président Bouteflika exhorte les jeunes à s’inspirer de la Révolution

DIA- 05 juillet 2016: C’est à la jeunesse algérienne qui représente l’avenir du pays que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé son message à l’occasion de la fête de l’indépendance et de la jeunesse. Le chef de l’Etat a exhorté les jeunes à s’inspirer de leurs aînés, les artisans de la Révolution de Novembre et de l’indépendance, tout en les appelant à préserver la paix et la sécurité du pays, recouvrées après une tragédie nationale qui a failli emporter dans son sillage la République..
C’est par ces sacrifices et le sursaut des jeunes que l’Algérie, touchée par la crise financière, à l’instar des autres pays, pourra s’en sortir, selon le chef de l’Etat, qui met l’accent auprès des jeunes à s’inspirer de la glorieuse Histoire du pays
Enseigner et faire connaître davantage notre Histoire
Pour le chef de l’Etat «prendre en charge le devoir de Mémoire, c’est chérir également l’épopée de la Révolution du 1er Novembre 1954», laquelle a été un «majestueux sursaut libérateur d’un peuple armé de sa foi et de sa détermination, face à l’une des premières armées au monde, l’armée d’un colonisateur qui, de surcroît, nourrissait l’illusion que notre Patrie faisait partie de son propre territoire».
«La Révolution de Novembre est exceptionnelle aussi, par le lourd tribut que notre vaillant peuple a versé, avec un million et demi de martyrs, des millions d’Algériens parqués ici, dans des camps de concentration, ou réfugiés dans les pays voisins, un peuple dont les villages et l’économie rurale ont été dévastés. La Révolution de Novembre est exceptionnelle également, car elle fut le catalyseur de la libération de plusieurs peuples africains, et elle a été à l’origine de la consécration par les Nations Unies en Décembre 1960, du Droit des Peuples coloniaux à l’indépendance, en écho aux revendications populaires sanglantes durant le même mois, à travers plusieurs villes algériennes».
En ce sens, le président Bouteflika a appelé les responsables du système national d’enseignement, les chercheurs, ainsi que les hommes et les femmes de lettres et de culture, à redoubler d’efforts pour «enseigner et faire connaître davantage notre Histoire et notamment celle du recouvrement de notre indépendance, car, l’Histoire est une source de fierté et d’unité nationales, et un puissant levier mobilisateur pour toutes les nobles causes, dont celle du développement national.
Les pieds-noirs ne récupéreront pas leurs biens immobiliers
Relevant l’attachement farouche du peuple algérien à sa souveraineté le président de la République a souligné que «le primat de la souveraineté nationale a été rapidement concrétisé à travers des décisions historiques successives, décrétées au sujet des terres agricoles, des ressources minières, et du système financier local, en même temps qu’il a été graduellement mis fin à toute présence militaire étrangère à travers le pays.
Le chef de l’Etat a affirmé que l’Algérie a pris des mesures légitimes en vue d’intégrer au domaine de l’Etat les biens individuels et collectifs demeurés vacants au lendemain de l’indépendance. Cette démarche a une relation avec ce que fit le colonisateur, au cours des années quarante du siècle dernier, des biens des populations de notre pays, elle a induit une mesure irréversible qui fait désormais partie intégrante de notre législation contemporaine, a-t-il encore souligné.
En effet, les anciens colonisateurs connus sous le nom de pieds-noirs nourrissent toujours l’espoir de revenir en Algérie et récupérer leurs biens. Or, il s’agit de bien construits et acquis par la spoliation des terres et des biens des Algériens durant la colonisation.
Au lendemain de l’indépendance, d’importants résultats ont été concrétisés en quelques années seulement, a relevé le chef de l’Etat, regrettant que cette dynamique ait été contrariée par des vicissitudes politiques et économiques, qui déboucheront sur une tragédie nationale sanglante qui aurait pu détruire notre pays. «Une tragédie que Dieu nous a aidé à dépasser et dont nous pansons encore les plaies».
La paix restaurée grâce à la réconciliation nationale
En puisant une nouvelle fois dans notre attachement séculaire à la Patrie et en nous inspirant aussi des nobles valeurs de l’Islam, nous avons su réaliser la Réconciliation nationale et restaurer la paix civile, conditions indispensables pour tout développement.
«Nous avons ravivé aussi la flamme patriotique héritée de la Révolution de Novembre pour nous atteler à rebâtir ce qui a été détruit, à apporter des réponses aux attentes sociales de la population, à relancer le processus de développement économique, à faire reculer le chômage, à restaurer l’Algérie à sa place réelle dans le concert des nations, et à conforter l’édifice institutionnel et démocratique du pays».
«Les fruits de tous ces efforts sont là sur le terrain, et nul ne peut les contester, tout comme ces résultats constituent autant de réponses à ceux qui s’interrogent sur la destination prise par les revenus des hydrocarbures», a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a expliqué que plus de trois millions de familles ont bénéficié d’un toit, sans parler du raccordement à l’eau potable, à l’électricité et au gaz naturel à travers le pays dans toutes ses contrées. A cela s’ajoutent des dizaines de nouvelles infrastructures de santé publique et des universités qui accueillent désormais plus d’un million et demi d’étudiants.
Le Président a également évoqué le monde rural, «berceau de la Révolution de Novembre» a pu accéder davantage aux bienfaits du développement, en plus de l’éradication de l’habitat précaire, ce qui consolide l’unité nationale et le front interne.
Front interne : la sérénité à portée des Algériens
A cet égard, le chef de l’Etat a estimé que «la sérénité est à notre portée, grâce d’abord à la tradition de dialogue et de concertation entre le Gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux». Grâce aussi à l’attachement de l’Algérie à la justice sociale et à la solidarité nationale qu’il est cependant nécessaire de rationaliser.
«La sérénité se propagera davantage également si nos acteurs politiques acceptent de concourir au débat et aux propositions de solutions, dès lors que l’enjeu n’est pas le pouvoir ou l’opposition, mais bien le devenir économique du pays et le sort de toute la population. L’espérance est, quant à elle, légitime pour le dépassement de la crise financière actuelle, tant les atouts sont nombreux à la disposition de notre pays», ajouté le chef de l’Etat.
Dans le même sillage, le président de la République a lancé un appel à la jeunesse à «réaliser un sursaut pacifique et généreux pour gagner la bataille du développement. Une telle bataille est au-dessus de tous les clivages politiques, idéologiques, ou de quelque autre nature qu’ils soient, car c’est tout simplement la bataille de votre propre avenir, jeunes de mon pays, la bataille du devenir de l’Algérie».
«Cet appel que je vous adresse, jeunes de mon pays, est dénué de tout paternalisme. C’est l’appel d’un de vos aînés qui a consacré sa jeunesse et toute sa vie au service de la Patrie. C’est un appel qui vous invite, en cette fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse, à vous inspirer de l’exemple des meilleurs de vos aînés, les glorieux martyrs auxquels nous devons tous de vivre indépendants et souverains dans l’Algérie libérée», a conclu le chef de l’Etat.
Mohamed Nassim

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