Le Président Bouteflika signe l'acte de décès des chantres du 5e mandat - DIA
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Le Président Bouteflika signe l’acte de décès des chantres du 5e mandat

DIA-12 Mars 2019: Les chantres du 5e mandat présidentiel ne séviront plus. Le message adressé à la nation par le Président Abdelaziz Bouteflika ce lundi et sa décision de ne pas briguer un 5ème mandat présidentiel ont signé l’acte de mort de toutes les parties qui ont mené campagne en faveur de ce mandat de trop pour le chef de l’Etat.
Il faut reconnaitre que la campagne menée par les supporters du 5mandat a fini par se retourner contre eux dans la mesure où elle a été contre-productive et pour eux et pour le Président Bouteflika. Ce sont ceux-là qui ont fait sortir le peuple algérien dans la rue, trois vendredis de suite, afin de rejeter le 5ème mandat. Ils ont pris lePrésident en otage et voulaient vaille que vaille qu’il se présente pour un 5ème mandat.
L’ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes qui avait ouvert le bal pour ces chantres, disait qu’il était prêt, s’il venait à mourir, à voter, à partir de sa tombe,pour un 5ème mandat. Il avait tellement parlé de 5ème mandat qu’il a fini par être dégommé du FLN de manière inélégante.
Le responsable de la communication au sein de la désormais défunte direction de campagne électorale du Président Bouteflika, en l’occurrence Hamraoui Habib Chawki, avait déclaré que s’il avait un vœu à exaucer, c’est «de mourir le même jour que la mort du Président Bouteflika».
Abdelmalek Sellal, ancien directeur de campagne du Président, avait déclaré que le chef de l’Etat avait veillé toute la nuit pour rédiger le message à la nation qu’il avait adressé le jour du dépôt de sa candidature à la présidentielle annulée du 18 avril prochain.
L’autre ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia avait affirmé que «Bouteflika était le meilleur choix», alors que pour le patron contesté du FLN, Mouad Bouchareb, «il n’y a pas d’alternance au Pouvoir tant que Bouteflika est président».  
Les présidents de TAJ, Amar Ghoul et du MPA, Amara Benyounes sans oublier le président de l’ANR, Belkacem Sahli, devraient démissionner de leurs partis respectifs et abandonner carrément la politique après avoir échoué dans leur mission de mener le Président Bouteflika vers un 5ème mandat.
Il est vrai que Ghoul (ex-MSP), Benyounes (ex-RCD) tenteront de se recycler, à l’instar du secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Said qui a salué les marches populaires, alors que les travailleurs au sein de l’UGTA se sont rebellés contre lui.
Quant aux autres partis microscopiques et les associations fantoches se réclamant de la société civile, tout ce beau monde est appelé à s’effacer et disparaitre. Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou avait déclaré que «le Président Bouteflika est sacré». Pis encore, il avait ouvertement exigé sa part «du butin» pour son soutien au Président.
Le parti El Karama de Benhamou fait partie des 15 partis politiques qui avaient annoncé récemment le lancement d’une initiative dite de «La continuité pour la stabilité et la réforme», pour soutenir le programme du Président Bouteflika et sa candidature pour un 5e mandat. Ces parasites qui ont considérablement nui au Président Bouteflika, doivent débarrasser le plancher et céder la place à meilleurs qu’eux. 
Amir Hani 
 
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