En prévision de la tripartite Tebboune convoque Haddad, Sidi Said et les partenaires sociaux - DIA
21458
post-template-default,single,single-post,postid-21458,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

En prévision de la tripartite Tebboune convoque Haddad, Sidi Said et les partenaires sociaux

 

DIA-26 juillet 2017: Agenda social oblige, le premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, sur instruction du Président Bouteflika, a convoqué patrons et syndicats pour une réunion préparatoire, dimanche matin, au palais du Gouvernement. Une réunion qui intervient dans un contexte explosif.

La thématique de cette rencontre est de mettre en place des commissions de préparation de la tripartite qui devra se tenir début Septembre 2017. A cet effet, le premier ministre, Tebboune a adressé une série de convocations au FCE, CAP, CIPA, CNPA ainsi qu’à l’UGTA et soit les 12 signataires du pacte national économique et social (PNES) pour en discuter les modalités.

Par cette démarche, le Gouvernement Tebboune s’en tient à un agenda de rencontres préétabli et décidé à la présidence de la République mais surtout semble adresser un message aux différents partenaires patronaux et sociaux : la polémique née des mise en demeure adressée aux différents patrons notamment le président du FCE, Ali Haddad, est une démarche séparée du dialogue social. De ce fait, les principaux protagonistes de l’affaire dite de « l’Aurassigate », à savoir Ali Haddad et Abdelmadjid Sidi Said se retrouvent au pied du mur.

Car cette convocation déjà reçue dans l’après-midi de ce mercredi, va poser un sérieux dilemme aux signataires du communiqué de la réunion de l’Aurassi. Haddad et Sidi Said avaient poussé le bouchon, non seulement à s’attaquer personnellement à Abdelmadjid Tebboune, personnalisant l’affaire des mises en demeure, mais ont transcris une déclaration lourde de sens, concernant le dialogue social par un : « engagement sans faille à agir pour traduire dans la réalité nos engagements contenus dans le Pacte, et exprimons par la même notre attachement indéfectible et notre fidélité totale à la seule personne du Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika». Une allusion claire qu’ils ne veulent pas s’assoir à la même table que Tebboune.

Or, la relance du dialogue social autour du PNES va les mettre en porte-à-faux. S’ils refusent de se rendre au Palais du Gouvernement, cela suppose qu’ils sont entrés en rébellion non seulement contre le premier ministre, mais contre Bouteflika lui-même. S’ils acceptent, ils seront davantage discrédités, aussi bien en interne au FCE et à l’UGTA, que face à une opinion publique qui est déjà choquée par la démarche complotiste de l’Aurassi et par les largesses accordées sous l’exécutif Sellal aux patrons, où on a assisté à une alliance contre-nature entre les forces de l’argent et le syndicat historique.

0Shares