Le prix Goncourt est décerné à la franco-marocaine Leïla Slimani - DIA
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Le prix Goncourt est décerné à la franco-marocaine Leïla Slimani

DIA-03 Novembre 2016: Le grand Maghreb en est fier. Le prix Goncourt a été attribué à Chanson douce de Leïla Slimani aux éditions Gallimard. Ce deuxième roman a été désigné dès le premier tour par les jurés du Goncourt, par six voix sur dix. Étaient également en lice L’autre qu’on adorait de Catherine Cusset (Gallimard), Petit Paysde Gaël Faye (Grasset) et Cannibales de Régis Jauffret (Seuil). Une sorte de logique pour ce palmarès 2016 qui avait vu, comme l’a noté sur Twitter le président du jury, Bernard Pivot, le système « galligrasseuil » se reconstituer. Avec deux nommés sur quatre, Gallimard avait mathématiquement une chance sur deux de l’emporter. La maison, qui a toujours fourni le plus important contingent de lauréats au prix-roi de l’édition française, l’avait déjà récemment obtenu en 2006, 2009 et 2011. Dans la foulée et au même endroit (le restaurant Drouant, à Paris), le prix Renaudot a été attribué à Babylone, de Yasmina Reza (Flammarion).

Avec Chanson douce, le jury a choisi de braquer un peu plus les projecteurs sur un roman déjà très bien accueilli par la critique et le public, qui l’a placé cette semaine à la 10e place des ventes littéraires du réseau de libraires Datalib, a commenté le quotidien le Monde.

Leïla Slimani, est née le à Rabat au Maroc, d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain. Leïla Slimani a grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL, mi-alsacienne, mi-algérienne. En 1999, elle vient à Paris pour ses études où elle est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris. Elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord.

En 2014, elle publie son premier roman aux éditions Gallimard, Dans le jardin de l’ogre. Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est sélectionné pour le prix de Flore 2014.

C’est la deuxième auteure de nationalité marocaine à remporter le Goncourt après la victoire de Tahar Ben Jelloun en 1987 avec « la nuit sacrée » 

A.B

dia-goncourt

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