Propagation du moustique-tigre : une menace réelle pour les wilayas du littoral algérien - DIA
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Propagation du moustique-tigre : une menace réelle pour les wilayas du littoral algérien

DIA-16 octobre 2017: La propagation du moustique-tigre est une « menace réelle » pour les wilayas du littoral algérien et les zones humides, a averti le ministère de la santé dans un communiqué rendu public ce lundi. Selon la même source, les larves de ce moustique, dont le nom scientifique est Aedes albopictus, se développent essentiellement dans des gîtes larvaires produits par les habitants eux-mêmes, tels que les récipients, ustensiles, pneus usagés, abandonnés et contenant de l’eau. Contrairement au moustique traditionnel, le moustique-tigre ne se développe pas dans des eaux usées, mais dans des eaux limpides et propres.

Toutefois, le ministère a rassuré que « le contrôle de la densité de ce moustique est faisable par une large sensibilisation de la population », rappelant, à cet effet, qu’une campagne d’information et de sensibilisation des citoyens à travers les différents medias a été déjà lancée par l’équipe de l’institut Pasteur d »Algérie (IPA) et se poursuivra les semaines qui viennent.

En ce sens, une journée de formation des techniciens du bureau d’hygiène communal (BHC) des wilayas du Centre sur l’utilisation des pièges pondoirs sera organisée à l’IPA à la fin de ce mois d’octobre pour lutter contre la propagation du moustique tigre.

Cette session de formation, qui comprendra également le comptage des œufs de moustiques récoltés, se poursuivra au cours de l’année 2018 et concernera tous le BHC des wilayas à risque de propagation du moustique-tigre.

Dans le même cadre, la surveillance entomologique à l’aide de pièges pondoirs (pour détecter les œufs du moustique tigre) « sera poursuivie par l’équipe d’entomologistes de l’IPA, afin de suivre les densités de cet insecte au niveau des zones colonisées et pour évaluer l’impact de la démoustication », précise le ministère. Dans le cadre des échanges scientifiques et de formation, l’IPA envisage « une collaboration scientifique avec l’Entente interdépartementale de démoustication du littoral méditerranéen (EID), organisme français chargé de la lutte contre le moustique tigre », ajoute la même source.

Il ne manquait que cela aux Algériens dont les habitations sont envahies par les moustiques qui sont bien entretenus dans de véritables pépinières situées dans les caves des immeubles des nombreuses cités à travers le pays. La situation de ces caves, inondées par les eaux usées est la conséquence des travaux bâclés par les entreprises de réalisation dans le secteur du bâtiment. Echappant à tout contrôle, ces entreprises livrent des projets bâclés avec la complicité des entreprises relevant du ministère de l’Habitat mais aussi des autorités locales. En somme, l’Algérien n’échappera certainement pas  à cet insecte, en l’occurrence le moustique-tigre qui ne manquera pas de le  piquer pendant avant que  le moustique local n’acheve la besogne  la nuit !

Amir Hani

 

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