Qui veut parasiter le partenariat d'exception entre l'Algérie et la France ? - DIA
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Qui veut parasiter le partenariat d’exception entre l’Algérie et la France ?

DIA- 08 avril 2016- 23h36: La tenue de la 3ème session Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) à Alger samedi et dimanche, sous la présidence du Premier ministre Abdelmalek Sellal et de son homologue français Manuel Valls, semble déranger certaines parties malintentionnées qui voient d’un mauvais œil le réchauffement des relations entre les deux pays.
La visite de Valls en Algérie a été précédée par des incidents dont l’objectif est clair, à savoir parasiter voire annuler la tenue de ce 3ème CIHN à Alger. Sinon comment expliquer les écrits tendancieux du journal Le Monde, réputé pour son «sérieux». Des journaux français ont annoncé qu’ils allaient boycotter la visite de Valls en Algérie, en signe de solidarité avec les journalistes français n’ayant pas pu obtenir des visas d’entrer en Algérie. Ces journaux expliquent leur geste de solidarité avec Le Monde au nom de «la liberté de la presse». Une liberté qu’ils confondent avec l’invective et la diffamation dans la mesure où le journal Le Monde a porté atteinte aux plus hautes institutions de l’Etat algérien.
Qu’à cela ne tienne, grâce à sa vision lucide et perspicace, l’Algérie ne fait pas l’amalgame entre ses relations séculaires avec la France et les parties qui œuvrent à parasiter le 3ème CIHN.
La réunion de ce Comité intervient cette année suite à deux événements majeurs ayant marqué les relations entre les deux pays. Il s’agit de la commémoration par le président français, François Hollande, du cessez-le-feu du 19 mars 1962. Hollande avait rendu hommage aux victimes de cette guerre tout en signifiant que la date du 19 mars ne marquait «pas encore la paix», mais «le début de la sortie de la guerre». Cela a été précédé, il y a une année, par la visite en Algérie du secrétaire d’Etat auprès du ministre français de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini. Il s’agit d’une première dans les relations entre les deux pays.
De son côté, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait effectué une visite officielle en France, au début de cette année, en hommage aux combattants algériens morts sous le drapeau français pendant la 2e Guerre mondiale. Il s’agit aussi d’une première depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Par ces gestes hautement symboliques, l’Algérie et la France sont condamnées à coopérer et de renforcer davantage leur partenariat d’exception. Cela avait fait dire à l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, que les «relations humaines constituent le terreau des rapports liant l’Algérie et la France». Une expression lourde de sens et qui dénote aussi de la profondeur des liens entre ces deux pays.
En termes plus clairs, les relations algéro-françaises dépassent le cadre économique ou politique. Elles demeurent vivantes et dynamiques, basées sur des liens humains entre les deux peuples.
Des liens ont été tissés à travers l’histoire entre les peuples des deux pays et l’Algérie dispose aujourd’hui en France de la plus grande communauté étrangère. Cela explique aussi les frictions naturelles qui interviennent quelque fois dans ces relations denses et tumultueuses.
En plus du côté humain, les relations algéro-françaises ont été boostées à la faveur de l’échange de visites entre les responsables des deux pays, de manière régulière. L’Algérie et la France ont réitéré la convergence de leurs vues sur plusieurs aspects, notamment la conjugaison des efforts dans la lutte antiterroriste. D’ailleurs, la France n’a pas manqué de saluer le «rôle pacificateur» de l’Algérie dans la région, notamment en ce qui concerne le rétablissement de la paix au Mali et les efforts colossaux déployés pour empêcher que la région soit contaminée par la violence ayant envahi la Libye.
S’agissant des relations économiques et des échanges commerciaux entre les deux pays, ils gagnent en intensité, à la faveur d’un partenariat d’exception et d’égal à égal. Le meilleur est à venir, n’en déplaisent à ceux qui tentent de parasiter les relations bilatérales fortes et puissantes.
Kamel Cherif

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