Raouraoua ou l’art de brouiller les cartes pour décrédibiliser la presse nationale
Aucun commentaire
DIA-26 octobre 2016: A quelques heures de la désignation du nouvel entraîneur de l’équipe nationale, trois noms de techniciens étrangers ont été balancés par la FAF, sur instruction bien évidement de son président Mohamed Raouraoua. Il s’agit par ordre du Belge Georges Leekens, du Bosniaque Safet Susic et du Français Philippe Troussier.
Ces noms s’ajoutent à ceux de Marc Wilmots, Rolland Courbis, Paul Le Guen, Alain Perrin et le Roumain Victor Piturca. Depuis le limogeage ou le départ forcé du Serbe Milovan Rajevac, plusieurs noms ont été cités.
Il faut préciser que ce sont des fuites permises par Raouraoua qui a orchestré toute cette cacophonie dans les différents médias. Son objectif consiste à manipuler la presse en lui distillant des informations contradictoires. Ainsi le débat sur l’entraîneur national, l’équipe nationale et le football algérien se trouvent dévoyés à cause de la manipulation de Raouraoua.
De ce fait, la presse nationale paraîtra peu crédible et ne pourra jamais engager un débat de fond sur le football algérien, ce qui conforte le président de la FAF qui se donne à cœur joie en s’en prenant à sa manière la presse et aux journalistes. Ce qui pourrait s’apparenter à une vengeance de ce président autodidacte contre la presse.
Pour ce qui est des noms de techniciens avancés, c’est ce jeudi que tout sera officialisé à l’occasion de la réunion du bureau fédéral. Le Belge Georges Leekens semble être en pôle position, suivi du Bosniaque Safet Susic.
Il faut relever que Leekens a déjà entrainé l’équipe nationale qu’il avait qualifié à la CAN-2004 en Tunisie. Leekens était parti six mois après sa désignation pour des raisons «familiales» avait-on expliqué à l’époque.
En vérité, Leekens a été obligé d’abandonner l’équipe nationale et de quitter l’Algérie sous la pression de sa campagne, laquelle avait refusé de venir vivre en Algérie. Elle avait exercé une forte pression sur lui, ce qui l’avait contraint à quitter l’équipe nationale à la grande surprise des Algériens à l’époque.
Cette fois-ci également, Leekens a du démissionner de son club, Lokeren en Belgique, pour être recruté par la FAF. Le comportement de Leekens dénote qu’il est instable et pourrait de ce fait refaire le même coup avec l’équipe nationale et la quitter comme il l’avait fait en 2003 et en 2016 avec Lokeren…
Amir Hani