Réactions des partis aux résultats des législatives - DIA
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Réactions des partis aux résultats des législatives

DIA-05 mai 2017: Comme il fallait s’y attendre, les résultats des Législatives 2017 n’ont pas manqué de susciter les réactions des partis qui y ont pris part. Pour certaines, franchement positives ; pour d’autres, tout aussi franchement négatives. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que les premières ont émané des partis qui y ont obtenu des résultats conformes à leurs prévisions. Et les secondes, de ceux qui ont la conviction que les résultats qui leur ont été attribués sont loin de ce qu’ils auraient dû engranger. Dans la première, on retrouve les partis dits « du pouvoir » ou qualifiés de « proches du pouvoir ».

FLN

Le plus représentatif est sans conteste le FLN. Dont le secrétaire général a fait part de sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Et ce, malgré le net recul enregistré par rapport aux Législatives de 2012. Un recul que Djamel Ould Abbès attribue non pas à une quelconque perte d’audience de son parti auprès de la population mais plutôt à la participation à l’élection d’hier de pas moins de « 36 nouvelles formations politiques ». C’est, d’ailleurs, en tant que « première force politique du pays » qu’il a fait part de la disponibilité de celle-ci « à aller vers la constitution d’une alliance, avec les partis qui se reconnaissent dans le programme du président de la République », qui sera en charge, a-t-il précisé, « de la gestion des affaires du pays ». Ceci non sans avoir exprimé, au passage, « son souhait que le premier ministère reste entre les mains du FLN ».

RND

Une satisfaction dont a également fait part le secrétaire général du RND. Ahmed Ouyahia s’est, en effet, félicité, du score réalisé par son parti : « De son 50% supérieur à celui obtenu en 2012 », a-t-il déclaré. Mais également par le secrétaire général de l’ANR : « Nous sommes globalement satisfaits des résultats obtenus », a déclaré à DIA Belkacem Sahli. Une satisfaction qu’il explique par, d’un côté, « la hausse de presque 300% du nombre de (leurs) sièges à l’APN ; de trois, nous en sommes, pour le moment, à huit » ; et de l’autre, « par la perspective d’en avoir un neuvième qui nous viendrait de la communauté algérienne à l’étranger ». Dans la lancée, il n’a pas manqué de regretter les dépassements enregistrés ici et là ; des dépassements qu’il estime, toutefois, « ne pas être en mesure d’influer sur la crédibilité des résultats annoncés ».

Réactions mitigé de l’opposition : PT, FFS, RCD et HMS  

Une position qui, faut-il le dire, n’est pas celle des partis de l’opposition. Notamment des premiers responsables du PT, du RCD et du HMS. Tous, dans leurs déclarations à la presse, ont dénoncé  la fraude qui, selon eux, a entachée les Législatives 2017. Au point d’en dénaturer les résultats. Interrogée à chaud, tout de suite après la fin de l’annonce par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, des résultats, Louisa Hanoune a clairement « dénoncé le parti-pris de l’Administration en faveur du FLN » et, dans le même temps, expliqué le recul de son parti par « la volonté du pouvoir de lui faire payer son engagement aux côtés des travailleurs ». Sans être plus précis dans leurs accusations, les présidents du HMS et du RCD sont allés dans le même sens que la secrétaire général du PT. Tout en faisant porter « la responsabilité morale et historique de ce qui s’est passé au pouvoir », Abderrezak Makri a déclaré que son parti « continuera d’œuvrer à l’instauration d’un véritable Etat de droit ». Non sans préciser, au passage, que les résultats attribués à sa formation ne sont conformes « à la réalité de son poids dans la société ». Un autre parti, le FFS, s’est plaint de la survenance de fraudes. Contacté par DIA, Hassan Ferli, son chargé de la communication, nous a promis la publication d’un communiqué, pour bientôt, sur le sujet. Sur lequel, nous reviendrons dès qu’il parviendra à notre rédaction.

Mourad Bendris

 

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