Les rencontres des écrivaines à Alger sabotées par la défaillance d'un partenaire culturel public - DIA
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Les rencontres des écrivaines à Alger sabotées par la défaillance d’un partenaire culturel public

DIA-01 septembre 2018: Une dizaine de participantes vivant majoritairement à l’étranger qui devait participer à la première édition des « Rencontres annuelles Méditerranée-Afrique des jeunes écrivaines », a été  annoncée« absente par les organisateurs pour des raisons de logistique » dont l’invitée d’honneur annoncée Faïza Guène auteur du roman « Kiffe Kiffe demain », Lynda-Nawal Tebbani, ou encore Selma Guettaf.

 
C’est l’un des sponsors de cette édition, un partenaire culturel public qui n’a pas rempli la mission qui lui a été assignée par le ministère de la Culture en l’occurrence acheter les billets d’avion des participantes vivants à l’étranger. Une défaillance grave qui a mis dans la gêne aussi bien les organisateurs de ces rencontres que le ministre de la Culture M.Azzedine Mihoubi qui a misé sur ces premières rencontres de la littérature féminine. 
 
Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi a d’ailleurs salué « l’initiative de tenir cette rencontre ainsi que la création d’un nouveau prix littéraire »du nom de l’écrivaine et psychiatre Yamina Mechakra (1949-2013). 
 

Le ministre, présent lors de l’inauguration des rencontres à la Bibliothèque nationale, a annoncé le lancement de ce prix récompensant les œuvres littéraires d’écrivaines algériennes, en Arabe, Tamazight, et en Français,  et qui porte le nom de l’auteur de « La grotte éclatée » (1979) et de « Arris » (1999). Celui-ci sera attribué d’ici la fin de l’année en cours par un jury exclusivement féminin présidé par Rabia Djelti pour la langue arabe, Lynda Koudache pour le Tamazight et Maïssa Bey pour la langue française.

Quarante écrivaines prennent  part à cette rencontre pour évoquer leurs parcours respectifs et leurs points de vue sur des thématiques comme « La place de la littérature de l’ailleurs dans le programme universitaire algérien » ou encore « l’adaptation de romans algériens au cinéma ». 

Une dizaine de professionnelles du livre, éditrices et libraires prendra  part à cette rencontre à l’instar des éditions du Champs libre, El Kalima, Mim, Dalimen, Anep, El Ibriz, Apic ou encore Enag pour évoquer les femmes dans l’édition.

Organisées sous l’égide du ministère de la Culture, ces rencontres ambitionnent de devenir une « plateforme de réflexion autour du féminin dans la littérature et les métiers qui lui sont consacrés » en plus de mettre en avant la littérature algérienne « produite par des écrivaines vivant et travaillant en Algérie ou s’illustrant à l’étranger ».

Cette rencontre se poursuivra jusqu’au 2 septembre à la Bibliothèque nationale à Alger.

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