Saisie de 12 tonnes du produit Amila et protection des marques de café impropre à la consommation - DIA
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Saisie de 12 tonnes du produit Amila et protection des marques de café impropre à la consommation

DIA-21 décembre 2018: Le ministère du Commerce, battu par la mafia de la banane, des fruits et des légumes et d’autres produits, a abdiqué devant la mafia du café au moment où ce même ministère applique la loi contre la marque du produit de poudre de jus instantané Amila, dont l’usine de fabrication a été fermée.
En ce sens, les services de la direction du Commerce de la wilaya d’Alger ont procédé au retrait de 12 tonnes de la poudre Amila des différents magasins et marchés commerciaux de la wilaya d’Alger, en application des instructions du ministère du Commerce.
L’activité de l’entreprise  SARL PROMASIDOR, domiciliée dans la commune de Boufarik (Blida), propriétaire du produit Amila, a été auparavant gelée par le ministère du Commerce. La poudre de jus Amila contient un taux de concentration Pyrazole très élevé, classé dans la catégorie des alcaloïdes, mais non prohibé.
On aurait souhaité que le ministère du Commerce intervienne avec la même promptitude quand il s’est agi des cinq marques de café impropre à la consommation. Non seulement les services du ministère n’ont pas procédé au retrait de ces marques, mais ils ont tu les noms de ces marques de café, alors qu’elles auraient dû être divulguées pour empêcher l’empoisonnement des Algériens.
L’Association algérienne pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), avait fait savoir que ces cinq marques de café, soumises à des analyses, contiennent un taux de sucre élevé par rapport à ce qui est permis par la législation.
Le café est torréfié avec un taux élevé de sucre, sachant que les matières additionnelles ajoutées peuvent contenir de l’arylamine, une matière considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme représentant un risque pour la santé humaine.
« Bruler le sucre génère de l’arylamine qui est cancérigène lorsqu’il est consommé à un certain taux », avait explique l’APOCE. Le ministère du Commerce aurait dû avoir la même réaction pour les marques de café qui n’ont pas été divulguées comme c’est le cas pour la poudre Amila… 
Amir Hani 
 
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