Salem Brahimi sauve l'honneur du cinéma algérien au JCC 2016 - DIA
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Salem Brahimi sauve l’honneur du cinéma algérien au JCC 2016

DIA-06 novembre 2016: Le cinéma algérien ne sortira pas bredouille de Carthage. Présent avec seulement deux long métrages dans la section première oeuvre, le réalisateur algérien Salem Brahimi a remporté un prix au JCC: le Tanit d’argent de la première oeuvre pour son film: « Maintenant ils peuvent venir ». Mais le réalisateur algérien et sa productrice française Michelle Gavras étaient absents à la cérémonie pour recevoir le prix. Il sont rentrés sur Paris la veille.  En l’absence d’un représentant du cinéma algérien, (les membres de la délégation sont sortis de la salle en colère contre l’organisation suite à leur mauvais traitement), aucun algérien n’est monté sur scène pour dire un mot et représenter le cinéma algérien. Aucun représentant de l’Aarc (producteur du film), aucun représentant du ministère de la Culture algérienne, aucun comédien du film. Bref le désert algérien total à Tunis à quelques kilomètres de la frontière algérienne.

Réalisé en 2015, « Maintenant ils peuvent venir » est une adaptation du roman éponyme de l’écrivain algérien Arezki Amellal. Il évoque la période des années 1990 de violence terroriste à travers l’histoire de Nourredine (interprété par le chanteur et musicien Amazigh Kateb) et de sa femme Yasmina (Rachida Brakni). Ce film a déjà remporté le prix du meilleur film arabe au festival de Dubai et récemment le « Annab d’Or » du meilleur film et le Prix d’interprétation masculine lors du 2e Festival de Annaba du film méditerranéen.

Le deuxième film algérien en compétition pour la première oeuvre est adapté d’une pièce de théâtre crée en 2009 et écrite par la réalisatrice native de Bab el Oued et installée en France, Rayhana « A mon âge je me cache encore pour fumer » (2016). Une « tragi-comédie » sur la condition des femmes se déroulant dans un hammam et qui a reçu un accueil triomphal aux JCC.  

Les deux longs-métrages algériens en compétition aux 27e Jcc ont été coproduits par la société « Kg productions », crée par le célèbre cinéaste grecque Costa-Gavras. Les deux films algériens concourent aux côtés de onze autres œuvres de cinéastes arabes et africains dans la section « Première oeuvre, Prix Tahar Cheraa », une des quatre catégories de la compétition des Jcc qui célèbrent cette année leur cinquante ans d’existence, selon le programme publié sur le site Internet de la manifestation.

Salim Bey 

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