Sellal à Ryad dans le cadre du réchauffement des relations entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite - DIA
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Sellal à Ryad dans le cadre du réchauffement des relations entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite

DIA- 11 Novembre 2016: La visite officielle qu’effectue le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, mardi et mercredi prochains en Arabie Saoudite s’inscrit das le sens du réchauffement des relations entre Alger et Ryad, après une période de brouille provoquée par les conséquences de ce qui est appelé le «printemps arabe».
Cette visite intervient après celle effectuée, le mois d’avril dernier à Ryad, par Tayeb Belaiz, ministre d’Etat, conseiller à la présidence de la République. Belaiz avait remis un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Serviteur des deux Lieux Saints de l’Islam, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Ibn Abdelaziz.
Il s’agissait d’un message qui devait apporter des éclaircissements au souverain saoudien. Selon Belaiz, le chef de l’Etat avit souligné dans son message que «les positions de l’Algérie vis-à-vis de certaines questions sensibles que connait la scène arabe sont sous-tendues par son legs historique quant à la non-ingérence dans les affaires internes d’autres pays, et ne sont pas, contrairement à ce qui pourrait être perçu, une opposition à des partenaires arabes ».
« D’aucuns pourraient croire à tort que des positions exprimées par l’Algérie à propos de certaines questions sensibles sur la scène arabe, voire régionale, s’opposent à celles de nombre de ses partenaires arabes », mais en fait les positions de l’Algérie trouvent leur essence dans son legs historique, depuis la guerre de libération, consacrant le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’autres pays », a-t-il soutenu.
La position de l’Algérie, ajoute le Chef de l’Etat, émanent de « ses Constitutions qui interdisent le déploiement des forces armées algériennes hors les frontières du pays », soulignant que « cela ne les empêchent pas de fournir des aides considérables dans d’autres domaines ».
Le Président Bouteflika avait rappelé, par le truchement de son conseiller spécial, que l’Algérie « s’interdit toute ingérence dans les affaires internes des pays et des peuples et privilégie toujours les solutions politiques pacifiques, tout comme elle rejette la violence qui n’engendre, de son point de vue, que la violence ».
« L’Algérie favorise toujours le règlement des problèmes dans le cadre des canaux internationaux à l’instar de l’ONU », soutient le président Bouteflika, ajoutant que « Même si d’aucuns croient à tort que certaines positions de l’Algérie sont en porte-à-faux avec celles de pays frères, il ne s’agit nullement de toucher à l’essence même de ses relations avec ces pays ».
Le contexte international actuel devrait amener les deux pays à se concerter et à renforcer leur coopération dans divers domaines et secteurs, notamment avec la chute des prix du pétrole, la réunion extraordinaire de l’OPEP à Alger et les changements intervenus sur la scène arabe du fait des mutations que connait le monde.
Sellal a également annoncé la couleur dans l’interview accordée au quotidien saoudien basé à Londres Asharq al-Awsat, en insistant sur les «bonnes relations entre Ryad et Alger» tout en précisant que la question du Sahara occidental relève de l’ONU.
Mohamed Nassim

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