La sortie Hollande de la présidentielle 2017, conforte la candidature de Montebourg - DIA
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La sortie Hollande de la présidentielle 2017, conforte la candidature de Montebourg

DIA-01 décembre 2016: François Hollande a annoncé jeudi qu’il renonçait à se présenter à l’élection présidentielle de 2017. La décision du chef de l’Etat français était attendue par une majorité socialiste divisée et pessimiste sur les chances de même figurer au second tour. 

« Aujourd’hui, je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle. Aussi j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle« , a-t-il dit à l’Elysée. Il a précisé qu’il entendait continuer à être président jusqu’au bout de son mandat.

François Hollande a appelé à « un sursaut collectif et qui engage tous les progressistes qui doivent s’unir dans ces circonstances ». « Je ne veux pas que la France soit exposée à des aventures qui seraient coûteuses et même dangereuses pour son unité, pour sa cohésion, pour ses équilibres sociaux, voilà le message que j’étais venu ici vous adresser« , a-t-il dit.

C’est la première fois qu’un président en exercice de la Ve République renonce à briguer un second mandat. Président le plus impopulaire de la Ve République, François Hollande était crédité de moins de 10% dans les sondages pour le premier tour de l’élection présidentielle.

Manuel Valls, qui a assuré à de nombreuses reprises être prêt à affronter la droite à la présidentielle, est sûr de se lancer dans la primaire de la gauche organisée fin janvier. Il y affrontera notamment son ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg (qui est soutenu par la communauté maghrébine en France et par l’Algérie) et son ancien ministre de l’Education nationale Benoît Hamon, expulsés du gouvernement pour avoir contesté la politique et l’autorité de François Hollande. Valls qui hérite de la mauvaise politique de la gauche, pourrait être battu par Montebourg dont la côte de fait que monter. D’ailleurs ce dernier effectuera une visite en Algérie les 10 et 11 décembre prochain. Cette fois-ci, le candidat de la gauche mettra l’accent sur ses racines familiales. L’ancien ministre du redressement productif est en effet le fils de Michel Montebourg, originaire du Morvan, et de Leïla Ould Cadi, née à Oran en 1939. Son grand-père, Khermiche Ould Cadi, vient d’une famille berbère algérienne. 

Amir Hani 

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