Sur instruction du Président, un Conseil interministériel sera consacré aux accidents de la route  - DIA
48349
post-template-default,single,single-post,postid-48349,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Sur instruction du Président, un Conseil interministériel sera consacré aux accidents de la route 

DIA-20 janvier 2020: Des mesures seront prises à l’encontre des responsables qui sont à l’origine des accidents de la route qui endeuillent régulièrement des familles algériennes. C’est dans ce sens, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de tenir, dans les plus brefs délais un Conseil interministériel consacré exclusivement à l’examen du fléau des accidents de la route, a indiqué lundi un communiqué de la Présidence de la République.

 « Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a chargé le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad de tenir, dans les plus brefs délais, un Conseil interministériel exclusivement consacré à l’examen du fléau des accidents de la route », précise le communiqué.

Il s’agit également de proposer des mesures susceptibles de mettre fin à ces catastrophes, qui ont pris des proportions inacceptables et intolérables, avec la hausse constante et préoccupante de sinistres sur nos routes, occasionnant des pertes humaines et matérielles et impactant la santé publique et l’intégrité du citoyen », conclut le communiqué.

L’état des routes demeure la première cause de cette hécatombe dans la mesure où les normes de réalisation ne sont pas respectées en Algérie. Des tronçons routiers n’ont pas été réalisés  aux standards internationaux. C’est le cas notamment du tronçon de l’autoroute Est-Ouest au niveau de Bouira qui a été refait à plusieurs reprises.

Le maître d’ouvrage, à savoir l’entreprise ETRHB de Haddad n’a jamais été inquiétée. Il faut relever que les accidents n’étaient pas aussi nombreux dans les années 1980 et que les routes et autoroutes étaient réalisées aux normes internationales.

Depuis que les entreprises algériennes comme la Société nationale de grands travaux routiers (Sonatro), l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’Art (ENGOA),  ou encore la Société algérienne des ponts et travaux d’arts (SAPTA) ont été déstructurées, pour ne pas dire cassées, des entrepreneurs indélicat ont occupé le terrain pour réaliser les routes et les autoroutes de la mort.

Mohamed Nassim 

0Shares