Terrorisme, espionnage, mouvements extrémistes : L'Algérie dans le "viseur" - DIA
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Terrorisme, espionnage, mouvements extrémistes : L’Algérie dans le « viseur »

DIA-17 janvier 2017: L’Algérie est dans l’œil du cyclone. En matière de sécurité, le pays est en proie à plusieurs menaces concrètes. Terrorisme, espionnage, mouvements extrémiste religieux, immigration clandestine ; tout y est. Ce qui était auparavant dissimulé et tenu en confidentialité sécuritaire, est désormais accessible et on peut ainsi mesurer l’étendue de la menace. Les différents hauts cadres de l’Etat communiquent plus souvent sur ces sujets, ce qui confirme que la menace est bel et bien là.

En effet, on n’ouvre jamais un quotidien sans tomber sur des bilans du MDN faisant état de saisies d’armes et d’arsenal de guerre. Où encore d’arrestation ou d’élimination de terroristes. Le démantèlement d’une cellule d’espionnage au profit du Mossad la semaine dernière à Ghardaia a été la découverte du pot aux roses.

La cellule en question est composée de 10 personnes de nationalités étrangères, notamment de Libye, d’Ethiopie,  du Mali, du Liberia, du Nigeria, du Ghana et du Kenya, selon les précisions fournies par les services de sécurité de la wilaya. Un lot de matériel et des moyens de communication très sophistiqués utilisés par les espions a été saisi.  Réagissant à propos de cette affaire, le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales a affirmé hier que le démantèlement de ce réseau confirmait que l’Algérie est bel et bien ciblée, ajoutant que le pays  « subit quotidiennement des agressions extérieures« .

Pour revenir à l’affaire des espions du Mossad, selon un site bien au fait des questions sécuritaire il semble que l’histoire remonte au jour où des drones à l’Est du pays survolaient des zones sensibles. Croyant qu’il s’agissait de drones Américains qui ont décollé de leur base en Tunisie, la partie Algérienne a exprimé son vif mécontentement auprès de la Tunisie et de l’ambassade des USA. Suite à des recherches menées et des enquêtes, il s’est avéré que ces drones étaient ceux d’Israël.  

Il faut savoir que l’Algérie a entamé un processus de modernisation massive de ses équipements militaires. L’agence israélienne est connue pour son désir insatiable de mettre la main sur des informations classées top secret sur l’Algérie et également un inventaire des moyens et installations militaires dont elle dispose. Et c’est vraisemblablement dans ce contexte que le groupe a été constitué et mis en marche. Seulement cela ne risque pas d’arriver, puisque une chasse aux espions est d’ores et déjà lancée. Les services de renseignement sont sur le pied-de guerre.   

Demeurant le seul pays stable de la région, l’Algérie attise les convoitises. L’Algérie fait face à un défi sécuritaire majeur. D’ailleurs, M.Bedoui ne le cache pas. Dernièrement il a parlé carte sur table et a déclaré que le défi premier en 2017 pour l’Algérie sera de préserver sa sécurité. Et a chaque sortie médiatique, le Ministre évoque la situation sécuritaire que traverse le pays. De son coté le général Ahmed Gaïd Salah avait affirmé : » ce que notre région vit actuellement comme troubles et aggravation de la situation sécuritaire augure, sans doute, d’issues défavorables sur la sécurité et la stabilité des pays de la région « .

D’autre part, plusieurs sectes religieuses tentent de s’introduire et de faire de l’Algérie une nouvelle terre de prédication. C’est le cas de la secte « Ahmadiya« , où en juin dernier  une centaine de ses membres ont été arrêtés par les services de sécurité à Blida. Cette secte continue d’activer sur le territoire national. Hier sept de ses membres ont déclaré leur repentance. A ce propos, le Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, avait déclaré : « il y a une panoplie de sectes qui essaient de prendre pied en Algérie. Nous avons toujours dit que l’Algérie ne veut pas être le terrain d’une guerre sectaire qui ne la concerne pas. Ni le Ahmadisme, ni le Chiisme, ni le Wahabisme ni les autres sectes n’ont été le produit des Algériens, ni nés en Algérie ». Il s’agit pour lui d’une invasion et d’un colonialisme visant à diviser le pays sur une base sectaire.

D’autre part, la situation dans la région, notamment en Libye prête à attention. Le Maréchal Khalifa Hafter serait entrain de conclure un marché portant sur l’acquisition de l’équivalent de deux milliards de dollars d’armement Russe.

Lamine réda

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