Total fait la paix des braves avec Sonatrach - DIA
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Total fait la paix des braves avec Sonatrach

DIA-15 avril 2017: Entre la compagnie française Total et la compagnie nationale algérienne Sonatrach c’est la grande entente. Depuis le 10 avril dernier, ils ont dissipé leurs mésententes,  en signant un « accord global » soldant leurs contentieux et validant un certain nombre de nouveaux projets communs. Parmi ces projets, la construction d’une usine pétrochimique, mais aussi la mise en exploitation du gisement de Timimoun, dont Total détient 38% et qui recèle du tight gas, un gaz non conventionnel dont l’extraction requiert, comme le gaz de schiste, le recours à la fracturation hydraulique. Les deux groupes ont également annoncé, selon Le Monde, qu’ils se lanceraient prochainement ensemble sur un autre gisement, « dont le nom reste confidentiel ».

Le mercredi 19 avril, les deux entreprises vont procéder à la pose de la première pierre de l’usine de production et de conditionnement de lubrifiants TOTAL sur le pôle d’activité de Béthioua, dans la Wilaya d’Oran. Selon un communiqué de la firme française, la future usine sera inaugurée par le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, lui-même en présence Bernard Carbo, Directeur Général de Total Lubrifiants Algérie et de l’Ambassadeur de France Bernard Emié.   

Les deux firmes avaient ont réglé à l’amiable les litiges qui les opposaient et qui ont donné lieu à des procédures d’arbitrage international État-investisseurs – ces fameuses procédures ISDS très critiquées dans le cadre du débat sur le projet de traité de libre-échange Tafta entre l’Europe et les États-Unis. Total avait poursuivi l’Algérie devant un tribunal arbitral en raison de la taxe sur les « profits exceptionnels » introduite en 2006 par le gouvernement pour récupérer une partie de la manne du boom pétrolier et gazier de l’époque. L’Algérie avait rétorqué en poursuivant Total, notamment, pour l’abandon du gisement d’Ahnet.

La firme française avait exprimé un intérêt grandissant  pour le bassin de Timimoun, au nord de celui d’Ahnet, qui recèle lui aussi du gaz non conventionnel. C’est ce gisement qui doit être exploité à partir de 2018. Affaire à suivre.   

Amir Hani

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