A défaut de poste de chef du gouvernement, le MSP refuse de participer au gouvernement - DIA
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A défaut de poste de chef du gouvernement, le MSP refuse de participer au gouvernement

DIA-29 juin 2021: Le Conseil consultatif du Mouvement pour la paix et la société (MSP) a pris la décision de ne pas participer au gouvernement qui sera désigné par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il s’agit d’une décision surprenante dans la mesure où ce parti islamiste a participé en force aux dernières législatives et a soutenu la démarche du Président Tebboune.

Le MSP est arrivé à la 3e place aux dernières législatives avec 65 sièges, derrière le FLN (98), et les Indépendants (84).  Le président du MSP, Abderrezak Makri a déjà fait des déclarations pour insinuer que son parti voit grand, ambitionnant même de prendre le poste de Premier ministre ou de chef du gouvernement.

N’ayant pas obtenu ce qu’il voulait, le MSP dont une délégation a déjà été reçu par le Président Tebboune, a décliné l’offre de faire partie du gouvernement. Makri ambitionnait de devenir le Erdogan d’Algérie et lorgnait le poste de chef du gouvernement que le Président Tebboune a refusé de lui octroyé. Il faut relever qu’en l’absence d’une majorité aux dernières législatives, le président de la République a touts les pouvoirs de désigner le Premier ministre de son choix.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    30 juin 2021 11:24

    Non mais , honnêtement, pour qui il se prend ce Makri ? Avait il reçu des assurances de Erdogan ? Jamais , au grand jamais l’Algérie n’aura un premier ministre ou un chef du gouvernement islamiste, car l Algérie reste un pays musulman soufi où la notion religieuse ne doit pas se mêler au politique . Comme dans chaque village de Kabyle , l’imam n’est qu’un élément de consultation par la djemaa du village qui gère les affaires. Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s’est incarné dans le corps de la religion islamique, On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l’islam, et de l’islam sunnite pour l’essentiel.
    Or , si l’on se rappelle la Constitution , tous ces partis islamistes ne doivent pas exister et doivent laisser place aux tendances conventielles politiques : Démocrates et conservateurs, c’est à dire comme disait Matoub Lounes « la famille qui avance et la famille qui recule  » .

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