Algérie-Venezuela: Convergence de vues sur les différentes questions internationales - DIA
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Algérie-Venezuela: Convergence de vues sur les différentes questions internationales

DIA-10 juin 2022: L’Algérie et le Venezuela ont enregistré, jeudi à Alger, une convergence de vues sur les différentes questions internationales d’intérêt commun, notamment en ce qui concerne les causes palestinienne et sahraouie, ainsi que la situation en Libye et ce, à l’occasion de la visite de travail et d’amitié du Président de la République bolivarienne du Venezuela, M. Nicolas Maduro.

Lors de cette visite, un accueil officiel a été réservé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à son homologue vénézuélien qui a, à cette occasion, passé en revue des détachements de la Garde républicaine qui leur ont rendu les honneurs avant d’écouter les hymnes nationaux des deux pays, lors d’une cérémonie organisée au siège de la Présidence de la République.

Les deux Présidents ont eu des entretiens en tête à tête, élargis, par la suite, aux membres des délégations des deux pays.

Les entretiens se sont déroulés en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Ramtane Lamamra, du directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf, du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, du ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, du ministre des Transports, Abdallah Moundji, du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, et de la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi.

Les ministres présents à ces entretiens ont eu également des rencontres bilatérales avec leurs homologues vénézuéliens portant sur les voies et moyens de renforcer la coopération dans les secteurs concernés.

Lors d’une conférence de presse conjointe, le Président Tebboune a affirmé que l’Algérie « partage avec le Venezuela des relations historiques denses, marquées par la défense des causes justes dans le monde et des droits des peuples à la liberté et au développement, loin des résidus hérités de l’ère de la tyrannie, de l’exploitation et de l’injustice ».

Réitérant la volonté commune de consolider davantage les relations entre les deux pays, le Président Tebboune a annoncé, dans ce sillage, l’ouverture d’une ligne aérienne entre Alger et Caracas.

Il a ajouté, dans le même contexte, que les entretiens avec le Président Maduro avaient permis d’aborder « les principales questions internationales d’actualité, à leur tête la cause palestinienne », relevant ainsi l’existence « d’une totale convergence de vues » entre les deux pays pour « aider le peuple palestinien à établir son Etat avec El Qods pour capitale ».

Concernant la question sahraouie, le Président Tebboune a relevé que les deux pays s’accordaient sur l’impératif de « soutenir le peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination ».

S’agissant de la crise libyenne, le Président de la République a affirmé que l’accent a été mis sur la nécessité d’aider le peuple libyen pour l’aboutissement d’un processus électoral démocratique couronné par « l’élection de nouveaux responsables » pour la gestion des affaires de l’Etat libyen.

De son côté, le Président de la République bolivarienne du Venezuela s’est félicité de la décision du Président Tebboune d’ouvrir une ligne aérienne entre Alger et Caracas, ce qui permettra, a-t-il dit, de « renforcer les liens entre les deux peuples et relier l’Afrique du Nord à l’Amérique du Sud ».

Evoquant les entretiens bilatéraux avec le Président Tebboune, M. Maduro a affirmé que les deux pays sont liés par « une Histoire riche » et partagent « la même vision pour un monde où règne la paix », ajoutant qu’il a été convenu de promouvoir les relations bilatérales à travers un « nouveau départ » entre l’Algérie et le Venezuela.

Il a mis en avant, dans ce cadre, la « détermination » des deux pays à tenir la Grande Commission mixte et préparer un terrain d’entente afin de promouvoir la coopération bilatérale à de « plus larges perspectives », exprimant aussi son souhait de voir « se renforcer davantage » la coopération bilatérale dans les domaines de l’énergie, du pétrole, du gaz, des technologies, de l’enseignement supérieur et de l’agriculture ».

A ce propos, le Président vénézuélien a soutenu que ses entretiens avec le Président Tebboune ont permis de passer en revue les développements les « plus importants » sur la scène internationale, exprimant le « plein soutien » du Venezuela au peuple palestinien, soulignant, en outre, l’impératif de « dénoncer les crimes commis par l’entité sioniste contre les Palestiniens ».

Concernant la question du Sahara occidental, M. Maduro a affirmé son soutien à la lutte du peule sahraoui, exhortant la communauté internationale à « soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Evoquant la crise libyenne, le Président vénézuélien a appelé à « assurer toutes les garanties nécessaires pour l’organisation d’élections permettant la reconstruction d’un Etat libyen souverain et démocratique ».

1 Comment

  • Mellah hocine
    11 juin 2022 11:50

    Voilà un pays qui peut s’ouvrir aux algériens , pour peu que la liaison aérienne Alger -Caracas soit ouverte.
    Le president Nicolas Maduro nous rappel étrangement, par ses positions politiques , ce que fut Houari Boumediene.
    Les États Unis , comme toujours , ont essayé de placer leur pion Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale vénézuélienne contrôlée par l’opposition,qui s’est autoproclamé président de la République par intérim
    Déjà bien avant Maduro , le président du Venezuela, Hugo Chávez Frias, a tenu à la tribune de l’ONU le 20 septembre 2006 des propos si décalés dans la forme, pour un chef d’État, et si blessants à l’égard de la personne du président des États-Unis, qu’ils ont retenu l’attention des médias internationaux. La réaction du gouvernement des États-Unis a pourtant été particulièrement modérée. Ce paradoxe, le dernier d’une longue série conduit à s’interroger sur la portée effective de la diplomatie d’un État sud-américain, modeste par son PIB et sa population, mais disposant pour construire son influence de moyens financiers mobilisables, tirés d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel présents dans son sous-sol. Sans oublier que Le président vénézuélien Hugo Chavez avait annoncé la décision du Venezuela de se retirer de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) en les qualifiant de  »mécanismes de l’impérialisme’ destinés à exploiter les pays pauvres.
    A méditer ce dicton  » « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
    Bertolt Brecht

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