Augmentation des prix et inflation galopante : un Ramadhan...d'enfer se profile pour les Algériens - DIA
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Augmentation des prix et inflation galopante : un Ramadhan…d’enfer se profile pour les Algériens

DIA-17 mars 2021: Le mois sacré du Ramadhan, supposé être un mois de piété et de miséricorde, tend à se transformer en enfer pour les Algériens. A moins d’un mois de l’échéance, les prix des différents produits de large consommation ont connu des augmentations effroyables. Pour certains produits, les prix ont carrément triplé ou quadruplé.

A titre d’exemple, le prix du poulet à atteint les 450 DA le kilogramme, alors qu’il oscillait entre 240 et 340 DA. Ceux des fruits et légumes ont augmenté depuis quelques semaines, alors que ceux des viandes et des poissons sont inaccessibles. En ce sens, la sardine dont le prix d’un kilogramme dépasse les 1000 DA a disparu des étalages. Du fait de son prix inimaginable, la sardine qui est appelée « le poisson du pauvre » a disparu des étalages. Les citoyens ne peuvent plus s’offrir ce seul poisson qui était à leur portée.

Pour ce qui est des viandes rouges et blanches, leurs prix ne cessent d’augmenter, notamment après la décision du ministère du Commerce de suspendre l’importation des viandes congelées, destinées aux petites bourses.

L’augmentation de ces prix a aggrave davantage la situation socio-économique des Algériens qui subissent les conséquences de la pandémie du Coronavirus. Plusieurs citoyens ont perdu leurs emplois, alors que d’autres perçoivent la moitié du salaire en raison de la crise du Covid-19.

Non seulement les prix des différents produits ont augmenté, mais plusieurs Algériens se sont retrouvés dans la précarité.

A l’augmentation des prix, s’ajoutent les pénuries de certains produits de première nécessité comme l’huile de table. Celle-ci est introuvable et a vu son prix augmenter de plus de 25%.

Pendant ce temps, les ministres des Finances, du Commerce, de la Pêche et de l’Agriculture ainsi que les présidents des différentes associations de protection du consommateur soutiennent que les prix vont baisser et veulent justifier ces augmentations par « la dévaluation du dinar ».

Des responsables qui semblent vivre dans une autre Algérie, à l’image de certains présidents d’association qui s’intéressent à la politique en prévision des prochaines législatives ou encore du ministre des Finances qui veut berner les Algériens par ses déclaration sur « la forte valeur du dinar ».

Quant au ministre du Commerce qui avait promis, il y a une année, que « la crise du lait sera définitivement réglée », il se retrouve englouti par plusieurs crises paralysant son secteur et pénalisant le citoyen. Idem pour les ministres de l’Agriculture et de la Pêche qui ne vendent que du vent aux Algériens, lesquels s’apprêtent à vivre malheureusement un mois de ramadhan d’enfer.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    18 mars 2021 16:50

    Où est l’État régulateur ? Une anarchie semble s’installer en Algérie et qui touche à tous les domaines de la vie du citoyen . Mais parler d’un État régulateur c’est reconnaître de l’existence d’un État , or ….
    Les institutions sembles fonctionner pour l’intérêt d’individus qui ne se soucient guère du quotidien du citoyen . Les effets d’annonces , les intimidations verbales , les idées projectives ne ramènent rien de concret dans ce paysage sens dessus dessous, Gouverner c’est prévoir avec des règles de gestion applicables à tous les niveaux .

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