L'AG de la FAF enracine la haine : La honte du football algérien - DIA
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L’AG de la FAF enracine la haine : La honte du football algérien

DIA-28 février 2017: Ce qui s’est passé lundi lors de l’assemblée générale ordinaire de la fédération algérienne de football est un danger pour le football en Algérie. C’est la honte du football national. Le football qui n’est qu’un sport et un jeu, a été transformé en Algérie comme un facteur de division, de haine et de violence.
Ce qui s’est passé lors de cette assemblée générale est contraire à la politique de la réconciliation nationale prônée par l’Etat et le peuple algérien. Il s’agit d’une politique basée sur la lutte contre la haine, héritée de la décennie noire.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, jouit de tous les droits pour défendre son bilan et justifier la politique menée à la fédération. Cependant, ce n’est pas de son droit de s’attaquer à ceux qui le critiquent en tant que président de la FAF et homme public. Pis encore, les membres de l’AG ont fait dans l’excès en s’en prenant à ceux qui critiquent Raouraoua.
En ce sens, quand Raouraoua a évoqué le nom du président du Paradou AC, Kheiredine Zetchi, les membres de l’AG l’ont hué. Le tort de Zetchi c’est d’avoir fait part de son intention de se présenter à la présidence de la FAF ! Et dire que Zetchi a pu bâtir, avec son frère, un club de football professionnel sans bénéficier des aides de l’Etat. Le PAC est et demeure un exemple de professionnalisme.
Les noms de Mustapha Kouici et Rabah Madjer ont également été hués lorsque Raouraoua les a cités. Le tort de ces footballeurs mondialistes ayant écrit les plus belles pages de l’Histoire du football algérien, c’est d’avoir critiqué Raouraoua !  
N’est-ce pas une honte et un déshonneur de la part de l’AG de conspuer le nom de Madjer. Champion d’Afrique en 1990 avec l’équipe nationale, Madjer est mondialement connu et restera une fierté pour l’Algérie toute entière. Une référence pour les générations futures. Mais les membres de l’AG qui sont malheureusement des dirigeants du football national ont osé siffler le nom de Madjer ! Une insulte pour les compétences nationales !
Dans le même sillage, Raouraoua a voulu semer la zizanie en honorant Mahiedine Khalef, le héros de Gijon (Mondial-1982), tout en occultant Rachid Mekhloufi qui était, lui-aussi entraîneur de l’équipe nationale au Mondial espagnol. Le président de la FAF a voulu en fait «récupérer» Khalef dont le nom a été avancé comme candidat du ministère de la Jeunesse et des Sports pour la présidence de la FAF.
Par ce geste, Raouraoua a réussi à attirer Khalef vers lui et à régler en même temps ses comptes avec Makhloufi qui a été honoré par son ancienne équipe, l’A Saint-Etienne (France) en lui réservant une place à vie dans la tribune officielle du stade Geoffroy-Guichard.
K. Abdenour 

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