Législatives au Maroc : lourde défaite du parti islamiste le PJD qui était au pouvoir - DIA
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Législatives au Maroc : lourde défaite du parti islamiste le PJD qui était au pouvoir

DIA-10 septembre 2021: Le Parti Justice et Développement (PJD) a annoncé, jeudi, la démission de son secrétaire général Saad Dine El Otmani et de l’ensemble des membres de son bureau politique, au lendemain de la déroute du parti aux élections législatives.

Le PJD, qui était au pouvoir détenait 125 sièges à la chambre des représentants, n’en a remporté que 12 au terme de l’élection qui s’est tenue mercredi au Maroc. 

Dans un communiqué, le parti estime que les résultats obtenus « ne reflètent pas la réalité de la carte politique de notre pays, ni la position du parti sur la scène politique, ses résultats dans la gestion des affaires locales et gouvernementales, et la large réponse des citoyens au parti pendant la campagne électorale ».

Le PJD va, par ailleurs, convoquer son assemblée générale le 18 septembre courant dans le but « d’évaluer globalement les résultats électoraux et de prendre les décisions appropriées ».

Pour rappel, le Rassemblement National des Indépendants (RNI), dirigé par l’actuel ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch, est arrivé largement en tête du scrutin en raflant 97 sièges. Un parti qui a largement soutenu soutenu la normalisation avec Israël. 

Selon le ministère de l’Intérieur « le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a occupé la 2ème place avec 82 sièges, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI, 78 sièges), de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP, 35 sièges), du Mouvement Populaire (MP, 26 sièges), du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, 20 sièges), de l’Union Constitutionnelle (UC, 18 sièges) et du Parti de la Justice et du Développement (PJD, 12 sièges), alors que les autres formations politiques se partagent 12 sièges ».

Ainsi, le PJD, dirigé par le Premier ministre Saad Dine El Othmani a vécu une véritable déroute en arrivant huitième de ce scrutin après dix ans passés au pouvoir.

Le taux de participation des électeurs, annoncé à 50,18% mercredi soir, a été revu légèrement à la hausse ce jeudi matin, soit 50,35%.

Le futur gouvernement aura pour mission de mettre à bien la feuille de route, voulue par le roi Mohamed VI et qui vise à concrétiser le nouveau modèle de développement marocain.

1 Comment

  • Mellah hocine
    10 septembre 2021 11:01

    Quelle sera l’impact de ces résultats sur les relations Algero-marocaines ? Si les choses n’évoluent pas , il est inutile de narrer sur ces élections qui ne regardent que les marocains .
    Une particularité à retenir de ces élections c’est la réforme du mode de scrutin – le calcul de l’attribution des sièges se fait désormais en fonction du nombre total des électeurs inscrits, et non pas des suffrages exprimés. Ceci pour ne pas tromper l’opinion en général.
    L’islamisme politique ne pouvait plus tenir ses engagements populistes  » Le PJD a endossé beaucoup de réformes impopulaires, notamment auprès de son électorat, comme le démantèlement des subventions des produits de première nécessité (sans le remplacer comme promis par des aides ciblées) ou le remplacement des employés de la fonction publique par des contractuels,
    Aujourd’hui , il reviendra au roi Mohammed VI de nommer un chef du gouvernement, issu du parti arrivé en tête et qui succèdera au secrétaire général du PJD, Saad-Eddine El Othmani..
    Quelle en sera l’approche diplomatique par rapport à l’Algérie ?

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