Réouverture des marchés des voitures d'occasions : les Algériens abattus  par l'augmentation des prix - DIA
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Réouverture des marchés des voitures d’occasions : les Algériens abattus  par l’augmentation des prix

DIA-25 septembre 2021: Les Algériens étaient heureux de voir les marchés des voitures d’occasion rouvrir leurs portes à la faveur de l’allègement des mesures de confinement sanitaire. Mais combien était grosse leur déception en découvrant les prix des voitures d’occasion. Des prix qui ont augmenté de 500 000 DA (50 millions centimes) en l’espace de six mois.

Alors que les Algériens espéraient voir les prix dégringoler avec l’annonce des Pouvoirs publics du retour de l’importation des véhicules neufs et d’occasion, c’est le contraire qui s’est produit. Selon la chaîne TV El Hayet, la voiture de marque Suzuky Maruti a dépassé, pour la première fois, la barre des 100 millions de centimes. Une Maruti année 2010 est proposée à 111 millions de centimes.

A ce rythme, les prix des véhicules d’autres marques sont inaccessibles.

Les revendeurs expliquent cette situation par « la dévaluation du dinar et l’arrêt du montage et de l’importation des véhicules ». En ce sens, les prix des véhicules des autres marques, autrement plus puissants et plus chers, sont inaccessibles. Une situation qui pénalise les Algériens qui ne peuvent ni acheter un véhicule neuf ou d’occasion, ni vendre leurs voitures.

Au ministère de l’Industrie, c’est l’opacité totale puisque il n’y aucune information crédible ou fondée sur la délivrance des licences d’importation des véhicules. Cette situation de confusion et de flou fait l’affaire des revendeurs des véhicules d’occasion, lesquels imposent leur loi sur le marché.

Mohamed Nassim

3 Comments

  • Mellah hocine
    25 septembre 2021 11:00

    L’opacité au ministère de l’industrie est dû au fait que chacun cherche à placer un proche dans ce dossier juteux. Juteux , car déjà le prix de l’occasion local est inaccessible .
    Ce dossier d’importation de véhicules est pris , dès le départ , à l’envers .Tous les responsables qui se sont succédés ont commis la même erreur .
    Au lieu de donner des agréments à des contructeurs qui veulent bien investir en Algérie , eux mêmes seront charges de tisser leur réseau de distribution , au ministère on s’entête à trouver des agents pour l’importation de ces véhicules . C’est comme si on plaçait la charrette avant les boeufs.
    Choisir 4/5 constructeurs les plus réputés , leur ouvrir les portes du marché algérien avec possibilité d’investir et c’est à eux de tisser leurs réseaux de concessions.

  • Samy
    25 septembre 2021 13:01

    Sous d’autres cieux(là où vont nos nombreux et malheureux harragas) les voitures à énergie thermique n’ont plus la cote car trop polluantes de l’environnement.Mais chez nous où l’autisme est au pouvoir on se dispute des carcasses hyper-polluantes pour plus de 100 millions de centimes.Evidemment tous ces peuples drogués à la religion devenus autistes avec 20 000 titulaires d’un doctorat au chômage et des analphabètes pour leur fermer les yeux afin de continuer à régner. par le droit de la force.On en est là au 21° siècle des lumières dit-on.

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