Absence d'un dispositif contre le moustique-tigre qui envahit les wilayas du littoral - DIA
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Absence d’un dispositif contre le moustique-tigre qui envahit les wilayas du littoral

DIA-26 juillet 2018: Au moment où le moustique-tigre se prolifère et fait des ravages en envahissant les wilayas du littoral algérien, les autorités du pays semblent être en congé ou en vacances. Aucune mesure ou dispositif n’ont été pris pour lutter contre cet insecte dont les piqures provoquent des maladies graves dues au virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Les wilayas les plus touchées sont celles d’Alger, Tizi Ouzou, Bejaia, Mostaganem, Oran et Jijel.
Le ministère de la Santé, supposé prendre des mesures efficaces pour lutter contre cet insecte et mener des campagnes de sensibilisation, s’est contenté de faire un constat. En ce sens, des experts en entomologie et maladies transmissibles de l’Institut Pasteur et du ministère de la Santé, avaient relevé récemment lors d’une conférence de presse «la nécessité d’éliminer les déchets ménagers et les eaux stagnantes pour mettre fin aux nids du moustique tigre et diminuer sa prolifération».
Ces experts ont imputé la prolifération de cet insecte en Algérie, au niveau des wilayas côtières, «au comportement du citoyen, notamment l’accumulation des déchets ménagers au niveau des cités et aux différents types d’eaux stagnantes dans les habitations et près des agglomérations», précisant que ces endroits représentaient «des nids de reproduction pour cet insecte».
On aura constaté l’absence du ministère de l’Intérieur, lequel  aurait dû coordonner avec le ministère de la Santé afin de mener des campagnes de sensibilisation et de lutte contre ce moustiques au niveau des APC et des collectivités locales. Ces dernières devraient être dotées de produits et insecticides pour lutter contre ce moustique.
Les caves de la quasi-totalité des immeubles d’Alger et des wilayas du littoral constituent des nids par excellence pour le moustique-tigre en raison de la stagnation des eaux. Les collectivités locales, l’AADL et autres entreprises chargées de la gestion des groupements immobiliers sont démissionnaires depuis des lustres.
De ce fait, à défaut de campagnes de sensibilisation et de lutte contre cet insecte, les ministères de la Santé et de l’Intérieur imputent sa prolifération à l’incivisme des populations. Il est vrai que les Algériens manquent de civisme, mais le moustique-tigre relève d’un problème de santé publique et il ne faut pas attendre qu’il y ait des morts, comme c’est le cas pour la rougeole, pour prendre des mesures tardives !
Amir Hani 
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