Maroc : Les médias en ligne soumis à une déclaration au tribunal - DIA
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Maroc : Les médias en ligne soumis à une déclaration au tribunal

DIA- 19 août 2017: Depuis le 15 août le Maroc a régulé sa presse on line, puisque la loi n° 88-13 est désormais opposable aux sites électroniques. Le régulateur marocain avait donné un an, à compter de la promulgation de la loi (10 aout 2016), aux gestionnaires de médias en ligne pour se conformer aux dispositions de ce texte, le premier à prendre en compte la presse électronique au Maroc. 

D’après le nouveau code, les médias en ligne doivent déclarer leur création au tribunal. La déclaration doit être effectuée trente jours avant la date prévue pour le lancement. Le nouveau code de la presse prévoit que les médias électroniques n’ayant pas déclaré leur création seront interdits de parution jusqu’à l’accomplissement des formalités. 

Les médias non déclarés devront payer une amende d’environ 2 098 dollars pour chacune de leur publication. Par ailleurs, tout site d’information produisant du contenu audiovisuel est subordonné « à l’obtention d’une autorisation de tournage ». Ce document, valable pour une année est délivré par le centre cinématographique marocain. 

Malgré le temps accordé aux médias en ligne pour se conformer au nouveau code de la presse, certaines voix s’élèvent pour demander un délai supplémentaire. 

Le Maroc dispose du plus important nombre de journaux électroniques (157) dans le Maghreb selon maroctek. En Algérie, ils sont au moins une trentaine de journaux électroniques, dont une dizaine sont spécialisés dans le news. 

Alors que le Président de la République avait appelé à réguler la presse électronique, en déclarant : «La presse électronique fait désormais l’objet de réflexion pour sa régulation dans d’autres pays et je souhaiterais que l’on parvienne, journalistes, responsables de l’Etat et société civile, à réfléchir ensemble à cette question dans notre pays».

Mais la régulation de la presse électronique signifie la fin de la presse écrite, dont plusieurs journaux ont déjà fermé.   

Amir Hani     

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