Ouyahia démonte le RCD, dévoile le MSP et se moque de Boukrouh (Vidéo) - DIA
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Ouyahia démonte le RCD, dévoile le MSP et se moque de Boukrouh (Vidéo)

DIA-21 septembre 2017: Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour répondre à l’opposition ou ce qu’il a qualifié «d’apprentis de l’opposition». EN usant d’un langage brutal, Ouyahia tente de mettre au pas l’opposition. Toutefois, il a tenu à faire la distinction entre l’opposition positive et les «apprentis de l’opposition» d’une part et d’autre part les partis politiques représentant la majorité présidentielle, à savoir le FLN, le RND, le TAJ et le MPA.

Ouyahia s’est attaqué aux islamistes et autres analystes en épinglant au passage Noureddine Boukrouh qu’il n’a pas cité, mais qu’il a comparé à une «éclipse solaire» qui fait des apparitions de temps à autres. Ouyahia a aussi répondu à ceux qui s’attaquent au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ceux-là tentent de faire croire que le Président Bouteflika a échoué, mais Ouyahia soutient le contraire.
Chiffres à l’appui, le Premier ministre a rappelé que c’est grâce à la restauration de la paix et de la stabilité que le développement a été relancé en Algérie, après des années de feu et de sang. Le rétablissement de la paix à la faveur de la Charte pou la paix et la réconciliation nationale, permet aujourd’hui, selon Ouyahia, à 9 millions d’élèves d’aller à l’école, à 1,7 million étudiants d’aller à l’université de même que la construction de plus de 100 hôpitaux et établissements de santé publique et quelque 2,7 millions de logements.
Il a rappelé aussi le raccordement de 5 millions de foyers au réseau électrique et 4 millions de foyers au gaz naturel et la réalisation de 40 stades de football, 10 centres sportifs ainsi que 30 Maisons de culture à travers le territoire national, durant les 18 ans de gestion du pays sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika.
Par la suite, Ouyahia s’est tourné vers les «apprentis de l’opposition» qu’il a  descendus en flammes en rappelant leurs impairs et en faisant apparaitre leurs contradictions. Il a reproché à ces ««apprentis de l’opposition» de proférer des «critiques acerbes», à l’encontre de l’Etat et ses dirigeants. Ouyahia a répondu de manière brutale et acerbe aussi à ceux-là qui traitent le système de « maffieux » et l’Etat de « voyou ».
Pis encore, il a rappelé à ces «apprentis de l’opposition» leur absence remarquée des débats et luttes pour la démocratie dans les années 1990. Il leur a rappelé que les militants de la cause berbère n’oublieront pas l’absence de cette opposition quand elle devait adopter les lois proposées par le Président Bouteflika pour consacrer la langue amazighe, langue nationale puis langue officielle.
S’en prenant ensuite au MSP et les autres partis islamistes, Ouyahia a déploré que l’héritage du regretté Cheikh Mahfoud Nahnah (président du MSP) soit dilapidé, rappelant que Nahnah était un « leader national ayant placé l’intérêt de l’Algérie au-dessus de ses intérêts personnels ».
En ce sens, il a estimé que les membres de la famille islamiste ne savent plus sur quel pied danser et à quel saint se vouer. Des fois ils appellent à une révolution et des fois au dialogue ou à une participation au gouvernement.
Ouyahia a achevé son intervention en savonnant Nouredine Boukrouh sans pour autant le nommer. Il a ironisé quand il a relevé que Boukrouh fait des apparitions telle une éclipse solaire. Il s’est étonné que Boukrouh appelle le peuple algérien à une révolution et à se soulever alors qu’il avait lui-même qualifié ce peuple de «ghachi», c’est-à-dire des personnes sauvages n’ayant pas de civisme. Ouyahia a indiqué à l’adresse de Boukrouh que l’Etat auquel il s’est attaqué ne lui donnera pas le plaisir de le poursuivre en justice pour se présenter ensuite comme un zaim.
Par cette  sortie, Ouyahia a choisi les partis politiques avec lesquels il va travailler et se concerter. Il a déclaré la guerre à l’opposition ou ce qu’il qualifie «d’apprentis de l’opposition» qu’il va ignorer et snober, d’autant plus qu’il bénéficie de la majorité parlementaire. L’opposition qui a refusé l’offre de dialogue d’Ouyahia au lendemain de sa nomination au poste de Premier ministre, sera ignorée par l’Exécutif qui traitera avec les partis pro-pouvoirs
Amir Hani    

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