Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en forte hausse - DIA
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Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en forte hausse

DIA- 22 Novembre 2017:  Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en forte hausse mercredi, profitant d’une baisse hebdomadaire des réserves de brut aux Etats-Unis, malgré un troisième record de suite de sa production.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a avancé de 1,19 dollar pour clôturer à 58,02 dollars sur le New York Mercantile Exchange, à un nouveau plus haut depuis le 1er juillet 2015.

Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a avancé de 75 cents pour finir à 63,32 dollars. Cela reste en dessous de pon précédent plus haut en deux ans et demi à 64,27 dollars, atteint le 6 novembre.

Lors de la semaine achevée le 17 novembre, les réserves commerciales de brut aux Etats-Unis ont diminué de 1,9 million de barils après deux semaines de suite de progression surprise des stocks, a indiqué mercredi le département américain de l’Energie (DoE).

« Ce recul n’est pas spectaculaire mais il s’accompagne d’une baisse robuste de 1,9 millions de baril des stocks sur le terminal pétrolier de Cushing », a observé Bart Melek, de TD Securities.

Le terminal de Cushing (Oklahoma, sud) est très surveillé par les investisseurs car il sert de référence à la cotation du baril de pétrole WTI à New York.

A la veille d’une fermeture des marchés jeudi pour la célébration de Thanksgiving, les acteurs du marché anticipaient également la reconduction d’un accord entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs principaux partenaires, dont la Russie.

– Réunion de six ministres –

Cet accord vise à réduire la production de brut de ces pays en vue d’écouler les stocks disponibles et ainsi faire remonter les prix.

Actuellement en vigueur jusqu’à mars 2018, il pourrait être prolongé à l’issue d’une conférence à Vienne le 30 novembre.

« Le Venezuela a affirmé que six ministres de l’Opep ont prévu de discuter mercredi des coupes nécessaires à un accord », a expliqué M. Melek.

« Les marchés sont optimistes, d’autant que ces pays ont respecté décemment leurs engagements jusqu’à présent, ce qui n’a pas toujours été le cas », a affirmé Kyle Cooper, de IAF Advisors.

Les investisseurs ont en revanche semblé faire peu de cas du troisième record d’affilée atteint dans la production hebdomadaire de brut américain.

« La progression est faible par rapport à la semaine dernière (de 9,65 millions de barils par jour à 9,66 mpj). Surtout, les exportations ont progressé et les importations ont baissé », ce qui offre des débouchés à l’offre américaine, le pétrole américain étant moins cher que le pétrole londonien, a analysé M. Melek.

Une des conséquences de cette attractivité accrue du pétrole américain est la réduction plus marquée de l’écart entre le WTI et le Brent.

Les investisseurs notaient par ailleurs que la diminution de cet écart était aussi liée aux inquiétudes liées à la fermeture de l’oléoduc Keystone après une fuite de pétrole aux Etats-Unis.

« Cet oléoduc transporte 590.000 barils par jour entre les sables bitumineux du Canada et le Midwest. L’opérateur a annoncé qu’il réduirait ses expéditions de 85% jusqu’à la fin novembre », a indiqué Commerzbank précisant que ces expéditions étaient principalement envoyées vers la plate-forme de stockage de Cushing. 

AFP 

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