Avec Raouraoua ou Ould Zmirli, l'Algérie n'a bénéficié de rien à la CAF et de la FIFA - DIA
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Avec Raouraoua ou Ould Zmirli, l’Algérie n’a bénéficié de rien à la CAF et de la FIFA

DIA-12 janvier 2018: L’invalidation par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football du dossier de candidature de Bachir Ould Zmirli, vice-président de la Fédération algérienne de football et candidat de l’Algérie au poste de membre du Comité exécutif de la CAF, commence à faire couler beaucoup d’encre.
Cette invalidation est perçue comme une «perte» pour le football algérien qui ne sera pas représenté au sein de la CAF. Mais en réalité, il ne s’agit pas d’une perte puisque l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’avait pratiquement rien apporté à l’Algérie à la CAF ou la FIFA.
Raouraoua était membre élu du Comité exécutif de la CAF et était ami de l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou. Il était aussi membre du Comité exécutif de la FIFA et ami de l’ancien président de cette instance, Joseph Sepp Blatter.
La présence de Raouraoua au sein de ces instances internationales n’a pas servi l’Algérie dont les dossiers de candidature pour l’organisation des CAN-2017, 2019 et 2021 ont été rejetées. Raouraoua n’a pas réussi à décrocher l’organisation de la CAN en Algérie. Au contraire, en son temps, l’équipe nationale avait souffert de plusieurs injustices, notamment l’arbitrage de la CAF. Les clubs algériens ont été victimes de la politique haineuse de la CAF envers l’Algérie sans que Raouraoua ne réagisse.
Compte tenu de la malheureuse expérience de Raouraoua à la CAF et à la FIFA où il a défendu ses propres intérêts, l’invalidation de la candidature d’Ould Zmirli ne devrait pas être considérée comme une perte pour l’Algérie.
Cela dit, le motif d’invalidation de la candidature d’Ould Zmirli ne doit pas passer sous silence d’autant plus qu’Ould Zmirli avait parlé de «sabotage et d’incompétence». Si tel est le cas la FAF doit fournir des explications car le «sabotage» d’Ould Zmirli est un sabotage contre l’Algérie. En d’autres termes, les actuels dirigeants de la FAF doivent donner des explications sur ce scandale qui pourrait en cacher d’autres.
Nassim Fateh
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