Le revêtement du dôme de la Grande Mosquée d'Alger sur le point d'être achevé - DIA
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Le revêtement du dôme de la Grande Mosquée d’Alger sur le point d’être achevé

DIA-10 février 2018: Il est visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Le minaret de la Grande Moquée d’Alger ou Djamaâ el Djazaïr, qui culmine à 270 m de hauteur, soit le plus haut au monde, se veut, selon les autorités du pays, comme le « symbole » de l’Algérie musulmane et « le couronnement des sacrifices que le peuple algérien a de tout temps consentis à travers son histoire ».

La réalisation d’un projet d’une aussi grande signification politique, civilisationnelle et cultuelle ne pouvait être confiée qu’à une entreprise toute aussi capable de relever le défi, et ce n’est donc pas par hasard que le choix a été porté sur une entreprise chinoise, la China State Construction Engineering Corporation (CSCEC).

Cette société présente en Algérie depuis 30 ans a déjà fait ses preuves dans la construction des logements, l’édification des routes, autoroutes et ponts, des écoles et des hôpitaux.

Pour livrer cet ouvrage auquel les autorités algériennes accordent un intérêt capital, les quelque 2.300 ouvriers, ingénieurs et responsables du chantier travaillent d’arrache pied pour être dans les temps, surtout que le projet a déjà enregistré du retard, à cause notamment de la complexité du projet, de la multitude des intervenants, ainsi que la crise financière que traverse l’Algérie ces dernières années.

« D’ici la fin de l’année, vous allez pouvoir remarquer de l’extérieur que tous les travaux seront achevés », a déclaré à Xinhua le chef du projet, Liangxue Wang, ajoutant que pour des soucis de respect des délais, « les travailleurs ont été soumis à un rythme accéléré à tel point qu’ils n’auront que deux jours de repos à l’occasion de la fête du Printemps chinoise. Ils se relaient 24/24H et seules les intempéries les empêchent de travailler à l’extérieur ».

Abondant dans le même sens, le directeur adjoint au département de planification au niveau la Grande Mosquée, Qi Cao, a précisé qu' »il restera les travaux de décoration et toutes les finitions qui nécessitent une coordination avec nos partenaires algérien et européens qui interviennent sur les volets étude et choix des motifs décoratifs ».

UN ÉDIFICE QUI VOLE LA VEDETTE

Du haut du minaret, et au bout d’une ascension de 37 étages, la baie d’Alger s’est révélée comme jamais. Une vue à couper le souffle et à donner le vertige aux âmes sensibles. A mi-chemin entre l’aéroport et le centre-ville d’Alger une vue panoramique nous est offerte en cette matinée de février légèrement fraîche mais surtout assez ensoleillée pour admirer les eaux turquoises de la Méditerranée et les navires en rade chargés de marchandises, qui attendent leur tour pour accoster au port, rapporte l’Agence de presse Xinhua. 

LA MOSQUÉE DE TOUS LES SUPERLATIFS

Actuellement, une équipe est en train d’achever les travaux de revêtement du dôme, laquelle tâche a nécessité l’installation d’une plateforme suspendue de 33,6 mètres, a encore fait savoir notre accompagnateur, précisant qu’il s’agit là d’une prouesse technique dans le domaine de la construction et du génie civil.

Une fois achevé, Djamaâ el Djazaïr, qui sera la plus grande mosquée d’Afrique et la troisième plus grande mosquée du monde après Masjid al-Haram de La Mecque et Masjid al-Nabawi de Médine, en Arabie saoudite, ce chef d’oeuvre accueillera 120.000 fidèles.

Aussi, la mosquée comprendra plusieurs bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d’environ 20 hectares avec une surface bâtie de plus de 400.000 m2. La mosquée Djamaâ el Djazaïr sera également dotée d’une salle de conférence, d’un musée d’art et d’histoire islamiques, d’un centre de recherches sur l’histoire de l’Algérie, de la Maison du Coran, de locaux commerciaux, d’un restaurant, d’une bibliothèque, d’un amphithéâtre, d’une esplanade, d’un parking sous-terrain pour 7.000 voitures ainsi que des bâtiments annexes dédiés à la sécurité et à l’entretien de l’édifice et de ses occupants.

In Agence de presse Xinhua

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