Une 1ere semaine du Ramadhan « choc »: Benganoun, Amokrane et Boudjedra
DIA-02 juin 2017: La première semaine du mois sacré de cette année 2017 est pour le moins que l’on puisse dire hyper mouvementée, voir même explosive dans une certaine mesure. Il y’en a de tout, de l’humour, des caméras cachées à gogo, frôlant parfois le paroxysme de l’idiotie et les limites de l’entendement. Il y’a aussi du « lourd » en ce qui concerne la politique et des scandales à l’occidentale. Retour sur une semaine « agitée » que d’aucuns ne prévoyaient guère.
En effet, cette semaine n’a pas été de tout repos pour les Algériens, qui ont dû ingurgiter des informations et des scandales qui même hors mois sacré sont durs à avaler. Tout a commencé avec « l’affaire Benagoun ». Un Ministre du tourisme qui aura siégé un temps record de 72h avant d’être limogé par le Président de la République. Le Motif : un casier judicaire pas net. La sphère politique s’est enflammée. La responsabilité ballotée entre les uns et les autres. Bref au final, l’intéressé a mis fin aux rumeurs et a brandi un casier judicaire vierge. L’affaire prend de grandes proportions et on ne sait pas qui dit vrai. On va donc encore attendre pour être fixé. Réputé pour son sérieux et ses compétences, le PDG de Naftal se trouve dans de sales draps. Depuis quelques jours, l’homme défraye la chronique avec une vidéo où il serait en « plein ébats sexuels avec un autre cadre de l’entreprise ». Une grève est déclenchée et le PDG est , en raison de sa probable « homosexualité » , poussé vers la sortie. Naftal dépose plainte pour vérifier l’authenticité de la vidéo qu’elle déclare déjà comme étant « fausse » et ayant pour but la « déstabilisation de l’entreprise ». Trop tard. La vidéo a déjà fait son effet. Hospitalisé dans un premier temps suite à une attaque cardiaque, Houcine Rizou le PDG de Naftal est limogé et remplacé par Rachid Nadil.
L’autre affaire qui a suscité la curiosité et l’étonnement des algériens est bel et bien l’affaire de l’ex Ministre des Affaires religieuses Abdelhafidh Amokrane, qui a tiré à trois reprises sur sa femme avec son arme, la touchant ainsi par trois projectiles au niveau de l’épaule. Ayant eu vent de l’affaire, chaque citoyen s’est mis dans le corps des « profilers » des séries policières US pour deviner ce qui aurait bien pu pousser un ex Ministre des Affaires religieuses âgé de 91 ans à tirer sur sa femme. S’il ne le déclare par lui-même, on ne le saura sans doute jamais.
Par ailleurs, un autre événement, tragique cette fois et porteur de mauvais souvenirs est survenu hier dans la commune de Larbaa, dans la wilaya de Blida. Une patrouille de la Gendarmerie Nationale a été attaquée par un groupe de terroristes. Si le bilan consiste dans la blessure légère de quatre gendarmes, l’accrochage fait ressurgir de mauvais souvenirs.
Ennahar TV fait polémique
Pour revenir au mois sacré, et plus particulièrement les programmes Télé, il faut dire qu’il y’a un grand « abus » excessif des caméras cachées. Ces dernières sont poussées à l’extrême idiotie en surpassant les règles éthiques et principes d’éducation basique des familles Algériennes. Leur violence et leurs dérapages sémantiques révoltent les téléspectateurs. Et la chaine qui s’est illustrée par la mauvaise qualité de ses programmes et de son contenu est bel et bien Ennahar Tv. La caméra cachée baptisée «Aref Nedhmek » a poussé le bouchon bien trop loin, en invitant des « artistes » de Raï jugés de très « mauvais genre ». Il s’agit de « Chebba Sabah » et « Houari Manar » deux chanteurs qui ont défrayé la chronique et attirent les « embrouilles » aussi bien dans la vie quotidienne que sur les réseaux sociaux. Comprenant son erreur de jugement et de discernement, le PDG d’Ennahar a annulé la diffusion des deux épisodes des artistes cités tout en présentant des excuses aux familles Algériennes.
L’autre épisode qui a suscité l’indignation totale est bien celui de l’écrivain Rachid Boudjedra. Les deux animateurs de la chaine voulaient le convertir à l’Islam avec une manière indélicate en le poussant notamment à réciter la chahada. Poussé à bout de nerfs, l’écrivain a quitté le plateau en insultant tout le monde. Des images désolantes et choquantes. Quoi qu’il en soit, durant cette semaine on aura tout vu. Reste à savoir si les prochains jours ne nous réservent pas de meilleures surprises.
Lamine Réda
ayouz
Un constat nous avons toujours considéré l’information comme une matière première a respecter a entretenir et a développer pour les besoins de dialogue et la réconciliation et communion des différentes franges de grand peuple .Dans certains pays et sous d’autres cieux, on considéré l’information comme ‘ une richesse des richesses .Elle est devenue chez nous même avant le ramadan el- moubarak un produit de propagande banalisé teinté de religiosité douteuse destinée inconsciemment a violer notamment les téléspectateurs Les institutions chargées de l’information sont invitees a contribuer a dépolluer le paysage audiovisuel national.