Forfait de Feghouli et M’bolhi : un affront pour Madjer et la FAF
DIA-24 mai 2018: Le forfait de Sofiane Feghouli et Raïs Ouahab Mbolhi pour les matches amicaux contre le Cap Vert le 1er juin à Alger et contre le Portugal le 7 du même mois à Lisbonne est un véritable affront pour le sélectionneur national, Rabah Madjer et la FAF.
Les deux joueurs ont déclaré forfait quelques heures après que Madjer eut rendu publique la liste des 24 joueurs convoqués pour les deux matches amicaux.
«Feghouli a informé la FAF qu’il était blessé au tendon d’Achille et donc indisponible», précise la FAF dans un communiqué, alors que «M’bolhi a adressé un courrier dans lequel il a demandé à être dispensé du stage».
«A l’arrêt depuis la fin du championnat en Arabie Saoudite survenue en avril, le gardien de but international algérien ne se sent pas en mesure de répondre, à l’heure actuelle, aux sollicitations de la sélection nationale et souhaite donc reporter sa venue pour les prochaines échéances», explique la FAF.
Le gardien de but du Paradou AC devrait remplacer M’Bolhi alors que Feghouli devrait être remplacé par El Mellali ou Boudebouz.
Le forfait de ces deux joueurs vient porter le coup de grâce à Madjer et son staff technique qui ont été déchargés par la FAF de la mission d’entraîner l’équipe nationale A’ des joueurs locaux. En somme, deux affronts subis par Madjer en 48 heures.
A la FAF, on a perçu d’un mauvais œil la décision de Feghouli et de M’Bolhi, estimant que c’est un manque de respect à la fédération et à l’équipe nationale. Du coup, à la FAF on en veut à Madjer qui n’a pas cessé de multiplier les bourdes.
Après s’être mis sur le dos la presse nationale, Madjer ne fait plus l’unanimité à la FAF en raison de sa gestion hasardeuse de l’équipe nationale. Madjer a convoqué des joueurs qu’il avait bannis et il se trouve que ces mêmes joueurs ne sont pas hypocrites et ne veulent pas subir le même sort que Taider et d’autres joueurs critiqués par Madjer. Ainsi, l’épisode de Feghouli et M’Bolhi risque de précipiter le départ de Madjer et de ses adjoints.
Nassim Fateh