Affaire de la cocaïne: Le SNM dénonce une atteinte au corps des magistrats
Le Syndicat national des magistrats (SNM) dans un communiqué, les informations relayées sur une pseudo-implication de juges dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisies au port d’Oran, précisant que ses informations sont infondées » et ont pour objectif « d’attenter au corps des magistrats et de faire dévier l’enquête ».
Les informations relayées par certains médias sur une pseudo-implication de magistrats dans l’affaire des 701 kg de cocaïne ont pour objectif de « faire dévier l’enquête dans une tentative orchestrée visant à attenter à la crédibilité de la justice et à ses institutions conduites par des cadres intègres et compétents et qui ont su assumer, tout au long de leur carrière, leurs responsabilités dans l’application de la loi et veillé à la protection du citoyen et du pays », a précisé le SNM dans son communiqué.
Le Syndicat national des magistrats a exprimé dans ce cadre sa « stupéfaction » de ce qu’il a qualifié d’ »allégations » portant une implication de magistrats nommément désignés dans l’affaire de trafic de cocaïne, dont l’enquête est « au tout début », soulignant « son droit à user de toutes les voies et moyens légaux contre ces agissements ».
Ces informations relayées par certains médias, sans s’assurer de leur exactitude et leur source, sont de nature « diffamatoire », dont l’objectif est de « porter atteinte à l’image des magistrats », d’autant qu’elles « ont terni l’image du secteur de la justice en Algérie devant l’opinion publique nationale et internationale, mais demeurent toutefois des actes incriminés par la loi et le code pénal », a fait savoir le SNM.
Après avoir rappelé la mobilisation des magistrats contre « toutes formes de corruption », le syndicat a appelé les différents médias à « faire montre de professionnalisme, de responsabilité et de respect de l’image et de la crédibilité des institutions et des cadres de l’Etat algérien notamment le secteur de la justice en sa qualité particulière qu’est le respect des procédures judiciaires à leur tête le secret de l’enquête » et à « contribuer à moraliser et promouvoir le journalisme à travers les enquêtes, la vérification des informations à l’abri de toute diffamation ou injure contre les personnes ».