Échec de l’élection de Amar Bahloul au Comité exécutif de la CAF
DIA-18 JUILLET 2019: L’échec de l’élection du membre du Bureau fédéral de la FAF Amar Bahloul au Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF) lors des élections qui se sont déroulées ce jeudi au Caire, contraste avec les résultats de l’équipe nationale à la CAN.
L’échec de Bahloul illustre toute l’incompétence de la FAF qui a du mal à s’imposer au niveau africain. La FAF était représentée par son ancien président Mohamed Raouraou qui avait cumulé deux mandats consécutifs au CE de la CAF. Amar Bahloul qui est un illustre inconnu en Algérie et bien évidemment en Afrique n’a pas réussi à se faire élire au CE de la CAF. Il a été surclasé par le président de la Fédération libyenne de football, Abdelhakim El-Shalmani qui a pris sa place. C’est dire que la FAF a reculé.
Il faut rappeler que depuis l’élection de Kheïreddine Zetchi à la tête de la FAF en mars 2017, l’Algérie n’a toujours pas réussi à intégrer le comité exécutif de la CAF. La candidature de l’ancien 2e vice-président de la FAF, Bachir Ould-Zmirli, avait été rejetée par l’instance continentale en janvier 2018 pour dépôt de dossier hors-délais.
En ce sens, il faut dissocier les résultats de l’équipe nationale à la CAN de la FAF dans la mesure où les performances des Verts sont le fruit du travail effectué par le sélectionneur national, Djamel Belmadi et de ses joueurs.
Si cela ne tenait qu’à la FAF, l’équipe nationale n’aurait jamais réalisé ces résultats en raison de l’incompétence des membres du bureau fédéral. Le mérite revient à Belmadi et à ses joueurs, alors que les membres du Bureau fédéral de la FAF ne font que cumuler les échecs.
Nassim Fateh